Un certain roi, en minuscule, dit des minas, intronisé au forceps et dans des conditions douteuses décriées par une frange de la communauté dont il se réclame héritier, se permet depuis quelques mois et quelques semaines, de répandre dans l’opinion publique nationale, des mensonges historiques grossiers qui n’honorent ni le trône dont il s’est accaparé ni la communauté au nom de laquelle il vocifère des incongruités nées de ses rêveries solitaires. Le comble, c’est qu’il se fait assister dans ses délires et baves puantes d’intellectuels reconnus comme tels mais qui semblent ne plus avoir toute leur lucidité pour reconnaître et accepter en toute humilité certaines vérités historiques.
Intronisé dans la contestation la plus malsaine indigne d’un élu qui se dit choisi par les mânes des ancêtres comme il se doit dans nos contrées lacustres et environnantes, il veut réécrire une Histoire qui le dépasse et dont il n’a qu’une lecture partiale, partielle, et partisane. Comme le disait mon professeur de philosophie au lycée, cette attitude est propre aux « partisans de moindre effort ».
Il parait qu’au 21è siècle, le monde et les croyants ont perdu la piété au profit du voleur, dû au défaut de contentement. Le caractère du « vouloir à tout prix » et du « m’as-tu vu » que plusieurs esprits fragilisés par la quête d’un honneur qu’il ne mérite pas exhibent, les a privés de la quête de piété. « Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter », 1 Timothée 6 :7
La ville d’Aného a une Histoire, et ce n’est pas ceux qui veulent s’arroger un droit à eux dénié par leurs propres frères et parents qui peuvent l’écrire ni la réécrire. A ceux de ses filles et fils, nés dans des lignées royales connues et reconnues sans tâche ni souillure, ainsi que des familles parentes et alliées, de ne pas se laisser prendre dans les mailles de la folie destructrice d’un roi dont les vulgarités viennent de dépasser le cadre familial et professionnel et dont l’appétit insatiable de la grandeur lui fait perdre le dépérissement dans le corps (Psaume 106 : 14-15).
« Faut-il en rire ou pleurer », comme dirait l’autre ? Pour ceux qui se sentent ni barbon ni birbe, et ayant en possession toutes leurs neurones et toutes leurs facultés de lire et de comprendre ce qu’ils lisent, souffrez que je vous renvoie à la lecture de « La politique scolaire au Togo, Evolution et principaux acteurs», de Koudjoulma M’Gboouna, Economiste, Ancien député, qui a eu le courage et la témérité de faire une étude historique approfondie, « une contribution inestimable à la compréhension du passé » comme l’a souligné Dr Edo Kodjo Maurille Agbogbli dans la préface à l’ouvrage.
Mon éducation ne me permet pas de dire « bandes d’incultes » à ces petites gens qui veulent revisiter l’Histoire d’Aného. Je dirai juste qu’ils sont alphabétisés et pas trop bien cultivés ni éduqués, dans le sens le plus primaire du mot.
Nous sommes prêts pour un débat public, si ce roi à la reconnaissance douteuse, veut s’offrir en ridicule et en psychodrame comme il l’a été sur les écrans cathodiques qui veulent faire sa promotion en le badigeonnant et en l’assaisonnant comme un tilapia sorti d’une pisciculture abandonnée ! Vive le Roi, le Guerrier ! N’en déplaise aux assoiffés d’une dynastie en lambeaux !
Signé : Messan-Dan LAWSON-DRACKEY
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