Alberto Olympio, le candidat déclaré par le Parti des Togolais à l’élection présidentielle de 2015 est définitivement devenu un pou dans la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sur la question de l’audit du fichier électoral.
En réponse à la crainte exprimée par ladite commission sur les risques que la mise à la disposition de la base de données du fichier électoral comporte, l’ingénieur informaticien a déclaré lundi sur les ondes de la radio Victoire FM, que la CENI n’a rien à craindre.
« Je suis le champion de la transparence, je veux aller travailler directement à la CENI dans ses bureaux sur le fichier original devant les caméras, les responsables de la CENI et les responsables des autres partis politiques qui y ont droit aussi », a clarifié le premier candidat déclaré à cette échéance électorale.
L’homme qui se dit confiant de battre dans les urnes Faure Gnassingbé si les conditions de transparence sont réunies pour cette élection, a tenu également à rappeler à l’institution qui organise et supervise les élections que les partis politiques, sur la foi de l’article 60 du code électoral, sont « une institution de l’Etat qui ont droit d’aller voir dans ce fichier ».
Et de préciser que lorsque des « irrégularités » seront constatées, il n’appartient pas aux partis politiques de les corriger mais à la CENI de le faire. « Nous devons absolument, pour la vie des Togolais et des Togolaises, faire l’audit transparent de ce fichier », a-t-il conclu.
Telli K.
source : afreepress
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