© togoactualite – Bien que les sachets et emballages non biodégradables soient interdits au Togo, les opérateurs économiques de ces produits bénéficiaient d’un moratoire qui est arrivé à expiration ce 31 octobre 2014. Mais cela ne peux plus continuer. C’est ce que laisse entrevoir un communiqué du gouvernement rendu public ce soir. Ces opérateurs ont jusqu’à ce 1er novembre pour se conformer à la règlementation. « A compter du 1er novembre 2014, les forces de sécurité et les inspecteurs assermentés sont instruits pour reprendre systématiquement les contrôles », souligne le communiqué gouvernemental qui invite les producteurs et importateurs de sachets et emballages plastiques non biodégradables à un respect scrupuleux de la réglementation en vigueur.
Pour le gouvernement, il est inadmissible que certains industriels et commerçants continuent à ce jour de produire et vendre des sachets et emballages non biodégradables.
Les contrevenants à cette mesure s’exposent à la rigueur de la loi, poursuit le communiqué qui n’exclut pas des saisines et amendes comprises entre 5 et 10 millions de francs CFA, et les peines d’emprisonnement allant de deux mois à deux ans.
Au Togo, l’interdiction de la production et de la commercialisation des sachets et emballages non dégradables avait été prise en 2011 par un décret mais jamais il n’a été respecté malgré un lobbying des associations de sauvegarde de l’environnement.
Les sachets plastiques sont connus pour les effets très néfastes sur l’environnement mais ils sont rentrés dans les habitudes de la population que celle-ci a du mal à s’en débarrasser.
lomévi (www.togoactualite.com)
Laisser un commentaire