Faure Gnassingbé: ‘Je compte gagner l’élection mais je n’ai pas l’intention de m’éterniser au pouvoir’


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C’est à Jeune Afrique que le président togolais Faure Gnassingbé a décidé de parler pour la première réaction depuis le début de la campagne électorale pour la Présidentielle du 25 avril 2015. Faure Gnassingbé a demandé d’être jugé sur son bilan et non sur son affiliation à Gnassingbé Eyadèma, son géniteur.Sollicitant un nouveau mandat à la tête du Togo, Faure Gnassingbé a demandé de le juger sur son bilan, celui des dix ans qu’il a passé à la tête du pays, après une succession décriée à son père en 2005.
 
« A bien y regarder, on ne me reproche qu’une seule chose : ma filiation, assure Faure Gnassingbé. A cela, je réponds que je suis fier de mon père et de ce qu’il a réalisé. Même si je conçois que le fait d’être le fils de mon prédécesseur puisse poser problème à certains, c’est sur mon bilan que je demande à être jugé. Pour le reste, si l’on veut que je change de nom, c’est peine perdue », déclare Faure Gnassingbé.
 
Le président togolais sortant, au chapitre de son bilan, brandit un taux de croissance en hausse, la construction de nouvelles routes, la modernisation du port, la construction d’un nouvel aéroport, l’amélioration du climat des affaires, recul de l’incidence de la pauvreté, notamment.
 
Mais tout cela n’est pas suffisant. Il en faut bien plus. M. Gnassingbé se veut conscient.
 
« Il nous faut une croissance de 9 % à 10 % l’an pour atteindre notre objectif : devenir un pays à revenu intermédiaire », précise le candidat de l’UNIR.
 
Le Togo est encore à la traîne en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté. La lutte contre la corruption est toujours trop timide. La responsabilité, Faure Gnassingbé l’attribue aussi bien aux faiblesses du système judiciaire qu’au souci de ne pas donner prises à ceux pour qui toute arrestation est systématiquement interprétée par une partie de l’opinion comme relevant d’une chasse aux sorcières politiques.
 
Quant au scrutin du 25 avril, le Chef de l’Etat togolais se veut rassurant sur sa victoire. « Aucune élection n’est jamais gagnée d’avance… Je compte bien l’emporter, c’est sûr. Mais je n’ai pas l’intention de m’éterniser au pouvoir », a-t-il dit.
 
Parlant de son principal challenger, Jean-Pierre Fabre, candidat de CAP 2015, Faure Gnassingbé déclare qu’il le respecte.
 
« Je respecte M. Fabre. Son comportement a évolué. Il est plus respectueux des institutions de la République. Quand il m’écrit, je lui réponds. Quand il demande à me voir, je le reçois », a déclaré M. Gnassingbé à Jeune Afrique.
 
Le seul atout de M. Fabre à cette élection sera l’image qui est la sienne d’un homme politique incorruptible ne s’étant jamais compromis avec le pouvoir. Seul élément qui pourrait amener les électeurs de l’opposition togolaise à voter pour lui.
 
Le grand handicap de Jean- Pierre Fabre est la division de l’opposition dont il est accusé parfois d’être à l’origine avec un comportement messianique, celui du tout ou rien, du moi ou personne.
 
source : togobreakingnews
 

Les + Commentés 1

  1. Togodebout says:

    Ce n’est vrai ce qu’il dit. En 2005 il a dit qu’il n’est pas venu s’eterniser au pouvoir. Dix ans plus tard il dit les memes betises. C’es dire que dans 10 ans c’est a dire en 2025 ,il repetra les memes choses.Vas plutot te faire voir ailleurs.

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