Grande réunion de crise après un braquage de trop à Lomé


Yark_avril2013


La population dans les encablures de l’Aéroport Internationale Gnassingbé Eyadema a été perturbée dans son repos dominical le dimanche 28 Septembre dernier par cinq individus, armés jusqu’aux dents qui ont braqué sur le parking dudit aéroport un commerçant qui selon certaines sources serait en partance pour la Chine.
 
Le braquage avait dégénéré, offrant le concert strident des kalachnikovs pendant une quinzaine de minutes, des scénarii hollywoodiens. Deux personnes tuées dont un civil et un militaire, et des blessés, tel est le bilan assorti de cet acte odieux.
 
Il y a précisément deux semaines (14 Septembre), ce sont des voyageurs revenant du Mali qui ont fait les frais des malfrats de ce genre qui les avaient dépouillé de leur bourses estimés selon un communiqué du ministre de la sécurité et de la protection civile, YarkDaméhane publié au lendemain du braquage un million quarante sept mille (1 047 000) de francs CFA avec à la clé deux voyageurs grièvement blessés.
 
Mais bien avant la forfaiture du 14 Septembre, on notait dans les registres de la gendarmerie et de la police ceux d’Avépozo qui a connu la mort du consul du Liban au Bénin, Assad Chagoury des suites des blessures de balles tirées à bout portant et d’une boutique de renom de vente de tissus au grand marché de Lomé, à peine 48 heures d’intervalles.
 
Il semble que le hold-up… de trop commis dimanche dernier a peut-être fini par réveiller les autorités togolaises qui ont réagi. Après un communiqué rendu public le même jour du forfait invitant par ailleurs la population a demandé des informations sur ces malfrats, les responsables de la sécurité ont tenu ce lundi à Lomé une réunion de crise pour venir à bout de ce phénomène grandissant dans notre capitale : le braquage.
 
De cette réunion, peu d’information ont fusé. Mais il en est sorti selon notre source, un plan global de sécurité à mettre en place aux alentours des points dits « stratégiques » et « sensibles ». A cela s’ajoute le renforcement de la sécurité des citoyens. Ainsi, à peine le soir tombé, il semble interdit de circuler à la lisière de l’endroit où a été perpétré le forfait. Non seulement, les fouilles sont corporelles, strictes et quasi exigées de tout passant.
 
De tout ce qui précède, le citoyen ou le résident serait-il étiqueté de paranoïaque quand il soutient qu’il n’est pas en sécurité au Togo ? Tellement l’insécurité est grandissante et le colonel Yark Damehame, ministre de la sécurité et de la protection civile est de nouveau interpellé.
 
Togo Breaking News
 

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