Guerre ouverte entre CAP 2015 et CAR : +Si tu as tapé dans mon dos, je vais taper dans ton ventre+


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+Si tu as tapé dans mon dos, je vais taper dans ton ventre+, chantait le célèbre groupe ivoirien Magic System sur l’un de ses albums. Une phrase qui sonne comme un cri de vengeance et du tac au tac.

 

Et c’est la scène à laquelle on assiste depuis quelques jours entre les responsables du Combat pour l’Alternance Politique (CAP 2015, regroupement de cinq partis politiques de l’opposition ayant soutenu Jean Pierre Fabre à la présidentielle du 25 avril) et ceux du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, deuxième force politique de l’opposition).

 

Le CAR avait appelé au boycott du scrutin, pour protester contre la non tenue des réformes politiques avant ce scrutin, remporté par le président Faure Gnassingbé avec 58,77% des suffrages contre 35,19% pour son principal adversaire Jean Pierre Fabre. Ce dernier a contesté les résultats, dénonçant de « graves irrégularités ».

 

Mais les observateurs (nationaux et internationaux) dont ceux de la Cédéao déployés sur le terrain, n’ont pas dénoncé de fraudes. Ils ont jugé ce scrutin libre et transparent.

 

Mercredi dernier, Jean Kissi (secrétaire du CAR), avait lors d’une conférence de presse, invité les contestataires (CAP 2015) à avoir la « présence d’esprit de reconnaître leur erreur, de faire le bilan et de dire : faisons autre chose ».

 

Dimanche, Me Dodji Apévon, président CAR est également monté au créneau, invitant l’opposition togolaise « à se remettre en cause, si elle veut gagner demain ».

 

« Ce que moi je dis et continue de dire, est que nous devons tirer toujours une expérience des faits. Et ce qui vient de se passer (Ndlr : la présidentielle), est une grande expérience pour nous tous. Si l’opposition togolaise veut gagner demain, elle doit se remettre en cause. Elle doit se reconsidérer pour poser les problèmes de manière correcte », avait martelé sur la radio privée Nana, Fm Me Apévon.

 

« Ils (CAP 2015) ont pensé qu’après les élections, ils contesteront. Car pour 2010, ils ont contesté pendant un certain temps, avant qu’on aille à un dialogue. S’ils retournent à la stratégie de la marche, c’est leurs droits », avait-il commenté, en allusion à la marche organisée par CAP 2015 samedi dernier à Lomé pour protester contre les résultats de la présidentielle.

 

Sûrement, ces sorties des responsable du CAR n’ont pas plu à leur +amis+ du CAP 2015. Et réagissant ce lundi sur la radio Kanal Fm, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, (présidente du CAP 2015), n’est pas passée par quatre chemins : « Je voudrais rappeler au CAR et à d’autres partis politiques dits de l’opposition, qu’ils nous doivent des explications sur le rôle qu’ils ont joué dans ce +coup de force+ ».

 

« Le peuple togolais attend de savoir quel est le rôle concret que les représentants du CAR ont eu à jouer dans tout le processus, de collecte et de traitement des résultats et de proclamation des résultats », a-t-elle insisté.

 

« Nous avons vu des représentants du CAR et d’Organisations de la société civile proches du CAR s’asseoir et assister à la +farce+ qui a été organisée.
Aujourd’hui, le peuple a besoin d’être éclairé », a affirmé Mme Adjamagbo-Johnson.

 

Précisons que dimanche, le parti politique OBUTS (Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire /Opposition) de l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo a invité les contestataires des résultats à se conformer « strictement aux lois de la République ».

 

Cette formation politique a également exhorté « toute la classe politique à œuvrer pour l’apaisement du climat politique national ».

 

Rappelons qu’au total cinq candidats dont Faure Gnassingbé et quatre opposants avaient pris part au scrutin présidentiel du 25 avril.

 

Faure Gnassingbé, réélu pour un troisième mandat de cinq ans, a prêté serment le 4 mai dernier devant la Cour constitutionnelle. FIN

 

Junior AUREL

 
source : savoir news
 

Les + Commentés 1

  1. Barkissa says:

    Agbeyomé un fanfaron pleurnichard lui qui disait il ya peu je ne peux pas servir le père et encore servir le fils( tout comme le Togo appartient aux gnassingbe) nourrit aujourdhui l’ambition d’être nommé premier ministre par le minable gnassingbe: ooh miâ tooh: la honte a quitté le Togo.
    Le car est dans la logique de son gourou le vilain Agbohibor .

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