Journée du travail décent : Le SYNJIT salue les professionnels des medias qui se battent pour informer l’opinion


synjit


Cette année, la journée mondiale du travail décent tombe à pic. Dans le secteur des médias, elle coïncide avec la grève du personnel de la Chaine du futur (LCF), la première télévision sur satellite du pays.
 
Quand on parle du travail décent, il n’est pas bon de citer le secteur des médias en exemple. Et pourtant les professionnels des médias sont les premiers à défendre les droits des autres mais se taisent quand il s’agit des leur.
Ainsi, la presse qui est considérée comme le quatrième pouvoir et dans notre pays, bien que les journalistes sont loués pour le travail qu’ils abattent souvent au mépris de leur vie pour le droit à l’information des citoyens, ils vivent dans une précarité sans pareil.
 
Insécurité dans l’emploi, salaire moyen, s’ils sont payés dépassent rarement le seuil du SMIG, absence de sécurité sociale, absence de matériel de travail, tels sont quelques uns des problèmes auxquels sont confrontés le journalistes togolais.
 
A l’occasion de cette journée, le Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT) a dans un communiqué tenu à saluer les journalistes togolais pour le « travail fort louable et professionnel que ces journalistes, employés dans les médias privés du Togo, jour et nuit, abattez pour informer l’opinion nationale, internationale, former et éduquer les citoyens togolais. Malgré les conditions de vie et de travail précaires, indécents et parfois même qui frisent la misère, vous donnez vie aux organes qui nous emploient », écrit le secrétaire général du Syndicat M. Alphonse LOGO.
Le SYNJIT demande à tous ces membres d’entamer des procédures dans le respect des relations de travail au sein de leurs entreprises respectives, en vue d’arriver à des conditions de travail décent et pour la revalorisation des salaires.
Conformément aux engagements souscrits par les participants aux états généraux, le SYNJIT demande aux associations de patronats de tout faire pour appliquer la convention collective dans le secteur de la presse privée togolaise.
 
Demande au ministère de la communication d’accélérer la mise en œuvre des recommandations des états généraux de la presse tenus il y a trois et dont l’application est pour l’instant au point mort.
 
Tout en apportant son soutien aux confrères de LCF qui revendiquent leurs droits, le SYNJIT demande aux journalistes de « rester mobilisés pour des mots d’ordre à venir en vue de cette mutation, du travail décent et faire du journalisme au Togo, non plus un tremplin mais une véritable profession ».
Notons que le SYNJIT est le premier syndicat indépendant du Togo.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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