La Journée Internationale de la Fille célébrée à Sokodé par Plan Togo et le ministère de la Promotion de la Femme


journee_internationale_fille_sokode


La Journée Internationale de la Jeune fille a été célébrée le11 octobre dernier à Sokodé, (350 km au nord de Lomé) par le ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, en collaboration avec Plan Togo, a appris l’Agence de presse Afreepress.
 
Cette journée placée sous le thème : « Renforcer les capacités des filles : brisons le cycle de la violence », a vu la participation des autorités administratives et traditionnelles de la ville de Sokodé. Elle a été marquée par la projection d’un film dénonçant le harcèlement sexuel à l’égard des jeunes filles. S’en est suivi un débat qui a permis aux participants d’être mieux éclairés sur les questions liées à la jeune fille et à ses droits.
 
A cette occasion, Mohamed BAH, Représentant Résident de Plan Togo a mis l’accent sur la défense des intérêts des jeunes filles. « La réalisation du droit des filles à l’éducation est en premier lieu une obligation, un impératif moral et c’est aussi un facteur de développement. En effet, l’éducation des filles, notamment dans le secondaire, est un puissant vecteur de transformation des sociétés et des filles elles-mêmes. C’est également un puissant levier pour mettre fin à la pauvreté », a déclaré M. BAH.
 
Dans son allocution, le Représentant Résident de Plan Togo a incité les filles présentes à la cérémonie à « dénoncer systématiquement aux autorités compétentes tout acte d’abus contre elles. « Les filles elles-mêmes font partie de la solution car elles regorgent de courage, de talent, et de potentiel », a-t-il reconnu. Il n’a pas manqué d’exprimer sa joie à la suite de l’attribution du prix Nobel de la Paix à Malala Yousafza, jeune Pakistanaise de 17 ans, et Kailash Satyarthi, tous deux défenseurs des droits des enfants.
 
De son côté, Dédé Ekoué, ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a estimé qu’il est nécessaire de donner des capacités aux filles pour qu’elles puissent se protéger des violences à leur égard. « A l’occasion de ce lancement organisé par Plan Togo en collaboration avec le ministère de la Promotion de la Femme, je voudrais que nous retenions des messages forts. Je demande à tout le monde de dénoncer toute personne qui violente une fille car nous ne pouvons pas nous taire sous prétexte de préserver la paix. La paix ne peut pas être le fuit d’une lâcheté. La paix c’est la justice. La justice c’est de dénoncer toute personne qui violente une fille », a-t-elle exhorté et de rappeler les mécanismes de dénonciation qui sont entre autres, l’appel du numéro 1011 ou au mieux, informer les parents, les services de l’action sociale, les responsables d’établissements, la police ou la gendarmerie. Chacun doit contribuer pour lutter contre les violences faites aux filles, a-t-elle déclaré sous les acclamations de l’assistance.
 
Cette rencontre a permis aux organisateurs de montrer aux populations que les violences – physique, sexuelle et morale – sont très répandues chez les adolescentes et sont souvent perpétrées par leurs proches, que lorsqu’une adolescente est victime de violences, ses possibilités et choix sont limités, et cela entraîne des conséquences à vie pour elle et pour les générations futures.
 
Plan Togo et le ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation ont fait savoir aux participants que la violence envers les adolescentes était courante, fréquente et tolérée, souvent à cause de la généralisation des inégalités entre les sexes. Ils ont obtenu l’engagement des autorités et participants à lutter aux côtés du gouvernement, des ONG et des filles pour mettre fin au cycle de violences.
 
La Journée internationale de la fille a été instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 19 décembre 2011. Cette journée est célébrée pour reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquelles elles se heurtent de par le monde. Elle promeut les droits fondamentaux des filles, met en évidence les inégalités de genre qui subsistent entre filles et garçons, et combat les différentes formes de discrimination et d’abus dont souffrent les filles dans le monde entier.
 
A.G.
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.