Kofi Yamgnane reparti en France pour se mettre à la disposition de la justice française


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En finira-t-il de si tôt avec cette affaire de Trafic d’influence pour obtenir des cartes de séjours en France, à deux marocaines, contre une somme d’argent ? Une sorte de corruption qui risque de lui coller à la peau et si on ne prend pas garde jusqu’à la fin de ses jours ? En tout cas, pour ce que l’on sait, Kofi Yamgnane (69 ans) est cité dans cette affaire aussi bien par deux marocaines, du moins à en croire un rapport de synthèse de la Brigade de recherche et d’investigations financières (BRIF), et aussi par un avocat mis à contribution par ces dernières en vue de prendre attache avec ceux qui pourraient intervenir pour leur permettre d’obtenir le fameux sésame. Le président de Sursaut Togo et ancien Secrétaire d’Etat français chargé de l’Intégration auprès du ministre des Affaires sociales et de l’Intégration de 1991 à 1993, conseiller régional de Bretagne de 1992 à 1997 et député socialiste du Finistère lors de la XIe législature de 1997 à 2002, est retourné en France depuis hier lundi. Et ceci pour, dit-il, s’expliquer sur cette polémique. Contacté par Jeune Afrique, Kofi Yamgnane explique réserver ses déclarations à la justice. « Je n’en dirai pas plus pour le moment », déclare-t-il. Rentré de Lomé dans la matinée de lundi, il n’a « pas encore été contacté » par la justice mais ajoute souhaiter « s’expliquer sur la polémique » et « être entendu très rapidement ». « Pour que les Africains comprennent », conclut-il. Que comprendre de cette affaire ? Est-ce que la même célérité de traitement du dossier que souhaite le candidat déclaré à la présidentielle de 2015 au Togo sera celle des juges ? Et si oui, quelle sera l’issue de cette affaire. Pour avoir entrepris les mêmes démarches, contre rémunération, en faveur d’Asmaa et de sa sœur, l’avocat Marcel Ceccaldi, l’ancien chef du GIGN, Christian Prouteau et « l’escroc des stars », Christophe Rocancourt, sont déjà mis en examen. Ils encourent une peine de cinq ans de prison et une amende de 500 000 euros. En sera-t-il autant pour Kofi Yamgnane ? Devra-t-il, à désormais moins de cinq mois de la présidentielle au Togo, tirer un trait sur cette joute électorale ? Autant de questions sommes toutes légitimes et dont les réponses permettront d’édifier plus d’un.
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