Les forces de l’ordre bloquent la marche des étudiants sur la présidence de la République


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Les étudiants de l’Université de Lomé prévoyaient porter de vives voix ce mardi et demain leurs revendications au chef de l’Etat. Ils n’ont pas pu franchir la clôture de l’université. Très tôt, le matin une forte présence des forces de sécurité était observable sur le campus. Les fourgonnettes de ces agents faisaient la ronde sur le campus alors que d’autres policiers étaient positionnés à l’entrée de l’établissement d’enseignement supérieur et filtrait les entrées.

Le président du Mouvement pour l’émancipation de l’étudiant togolais (MEET), Kondo Akomabou était quant à lui interdit d’entrée. C’est dans ces conditions qu’un groupe d’étudiants sous la conduite de Malick Kpelafia, vice-président, surnommé Général Malick, après avoir échappé à une arrestation, a tenté de franchir les portes de l’université.

Ce groupe se retrouvera face à face à un cordon de sécurité qui leur bloquait la sortie. Et comme il fallait s’y attendre les étudiants qui ont tenté de forcer le passage, ont fait usage de projectile contre ses agents. Ces derniers ont fait usage de leur gaz. Une course-poursuite s’en est suivit, les étudiants retranchés dans les champs de maïs étaient prêts à en découdre avec les forces de l’ordre.Loin d’abdiquer les étudiants prévoient revenir demain. « Nous irons voir le chef de l’Etat ou soit nos revendications sont satisfaites », a confié un étudiant ce matin.

Pour rappel les étudiants de Lomé réclament la réduction du nombre de crédit pour l’obtention de la bourse, les allocations de secours, l’organisation des devoirs et les reprogrammation des unités d’enseignement fondamentales, la multiplication des artères de bus, l’annulation de la décision d’interdiction d’organisation des assemblées générales par les mouvements estudiantins les heures de cours, le payement des primes de soutenance, la délivrance rapide des relevés de note et des diplômes, l’ouverture des cités universitaires aux prix fixés selon l’accord du 13 janvier 2012 et enfin la démission du ministre de l’enseignement supérieur.

 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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