Qui est Jean-Pierre Fabre ?


jpf_anctogo


Jean –Pierre Fabre
 
Président national de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC)
 
Député à l’Assemblée nationale
 
Candidat à la présidentielle de 2015 au Togo
 
Né le 2 juin 1952 à Lomé
Nationalité togolaise, marié ,3 enfants
Adresse permanente : BP 7051Lomé –Togo
Tél :(228)22 21 33 32/ (228) 90 04 40 84
Email : janpifabre@yahoo.fr
 

  1. NOTICE BIOGRAPHIQUE

 
FORMATION ACADÉMIQUE
 
1971   : Collège Joseph, Lomé : Baccalauréat série C.
 
1975 : Université des Sciences et Techniques de Lille (France) : Maîtrise en Sciences
 
Economiques.
 
1976 : Université des Sciences et Techniques de Lille(France) : Diplôme d’Etudes Supérieures
 
Spécialisées (DESS) en Sciences économiques.
 
1977 : Institut de Préparation aux Affaires – Institut Administration des Entreprises (IPA-IAE)
de Lille.
 
Certificat d’Aptitude à l’Administration des Entrepreneurs (CAAE).
 
 
 
EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES
 
1979-1982    : Enseignement
Assistant à l’Ecole Supérieure des Techniques Economiques et de gestion
(ESTEG) de l’Université du Bénin : chargé de cours (statistiques) et de travaux
dirigés (microéconomie et gestion financière).
 
1981-1991    : Bâtiment
Secrétaire Général du Groupe d’Etudes AUBA, Cabinet d’Architecture et
d’Ingénierie du Bâtiment.
 
1991-1993    : Communication
Directeur de publication et Rédacteur en chef de l’hebdomadaire La Tribune
des Démocrates ;
Directeur de publication et Rédacteur en chef de l’hebdomadaire Le Temps des
Démocrates.
1993-2007    : Gérant de société
Depuis Novembre 2007 :
Député à l’Assemblée Nationale
Président du Groupe parlementaire UFC à l’Assemblée Nationale,
Membre de la Commission parlementaire Sécurité et défense.
 
 
ACTIVITÉS POLITIQUES ET ASSOCIATIVES
 
Membre fondateur et ex-Trésorier de la Ligue Togolaise des Droits de
l’Homme  (LTDH).
Membre du Présidium et porte parole de la Conférence Nationale Souveraine.
Ancien joueur de l’Équipe Nationale de Volley-ball. Ancien basketteur de l’équipe fondée par Omer Gabriel Darius Aka Adoté…
 
 
AUTRES        : Langues : français, anglais ;
Traitement de textes, tableurs, internet.
LOISIRS        : Tennis, tennis de table, jeu d’échecs
Musique africaine, jazz, blues, musique classique.
Lecture (essais politiques, romans).
 
 
En 1991, Jean –Pierre Fabre est le porte –parole de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) organisée au Togo pour lancer le processus de transition démocratique à la suite d’une série de mouvements de contestation de la jeunesse togolaise éprise de liberté et dopée par tous les changements en Europe de l’Est et le fameux Discours de la Baule de François Mitterrand.
 
En février 1992, quelques mois après le rétablissement du multipartisme au Togo, Jean-Pierre Fabre participe à la création du l’Union des Forces de Changement (UFC) en tant que fédération de huit partis politiques (UTR , PFC, MTD, FCDDT, SDT, ATD, PDU, UDS) se réclamant de l’héritage de l’ex-Comité de l’Unité Togolaise (CUT). Il est désigné secrétaire général de ce parti en étroite collaboration avec le président national du parti Gilchrist Olympio. Dès lors il mettra en œuvre l’organisation et l’implantation du parti dans toutes les couches sociales du pays de manière à en faire la première force d’opposition à l’ancien parti unique le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) de feu Gnassingbé Eyadema et de son successeur Faure Gnassingbé.
 
Malgré différents rendez-vous électoraux manqués et marqués par les fraudes et l’usurpation organisées par le RPT, Jean-Pierre Fabre est élu député en 2007, et devient président du groupe UFC à l’Assemblée Nationale.
 
 
 
Élection présidentielle de 2010
 
Le 13 janvier 2010, deux jours avant la clôture du dépôt des candidatures à l’élection présidentielle de 2010, Gilchrist Olympio candidat de l’UFC est victime à Washington.D.C d’un accident qui lui a occasionné un mal de dos l’empêchant de revenir dans le délai imparti à Lomé pour accomplir les formalités de dépôt de signature à la Cour Constitutionnelle et de visite médicale auprès des médecins assermentés. Le bureau national du parti prit alors à l’unanimité des membres présents la résolution de tout mettre en œuvre pour que le parti soit représenté à l’élection présidentielle. Ont été proposés pour être candidat Patrick Lawson, premier vice-président, maître Isabelle Manavi Ameganvi, troisième vice-présidente, Jean –Pierre Fabre secrétaire général, maître Georges Latévi Lawson, conseiller spécial du président national, maître Ruben Adama Doe-Bruce, conseiller du bureau national et maître Jean-Claude Homawoo, conseiller du bureau national. Les personnes ainsi proposées se sont individuellement désistées au profit de Jean-Pierre Fabre.
 
 
Le 10 février 2010, à la suite d’une rencontre à Paris entre différentes personnalités de plusieurs partis de l’opposition (l’ADDI), l’Alliance, le PSR, Sursaut –Togo et l’UFC, à l’initiative de François Boko, un Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) a été créé avec comme objectif principal l’avènement du changement et de l’alternance au Togo en soutenant un candidat unique pour l’élection présidentielle 2010. Jean-Pierre Fabre est désigné candidat du FRAC, Kofi Yamgnane le porte parole général chargé de l’élaboration du programme commun de gouvernement et Patrick Lawson le directeur de campagne.
 
Les élections du 4 mars 2010 se déroulèrent dans un calme relatif, et alors que les estimations préliminaires révélaient une avance de Jean –Pierre Fabre, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) déclara Faure Gnassingbé vainqueur avec 60,90% des voix. Les observateurs internationaux ont jugé le processus électoral équilibré mais ont émis des réserves par rapport à la fiabilité des résultats annoncés par la commission électorale après la mise en panne du système de transmission des résultats par satellite. Le camp de Jean-Pierre Fabre contesta les résultats annoncés et organisa des manifestations hebdomadaires chaque samedi pour réclamer sa ˝victoire volée˝. Par–dessus tout, lors d’une intervention policière dans le centre de traitement de données de l’informatique de l’UFC, les forces de l’ordre procédèrent à la saisie des copies de procès-verbaux et du matériel informatique utilisé pour le recomptage des votes et à la destruction de toutes preuves matérielles. Il était donc impossible pour le camp de Jean-Pierre Fabre de vérifier les résultats et de fournir les preuves de sa victoire.
 
Crise à l’UFC et création de l’ANC
 
 
 
Le 20 mai 2010 la décision unilatérale de Gilchrist Olympio de rejoindre le gouvernement de Faure Gnassingbé, sans le consentement des membres exécutifs de l’UFC, a créé une division au sein du principal parti de l’opposition. À l’Assemblée nationale où l’UFC avait 27 députés, 20 membres ont soutenu la position de Jean-Pierre Fabre et les membres du bureau national du parti pour exclure temporairement Gilchrist Olympio et les députés l’ayant suivi dans cette aventure. Le 10 août 2010, il est élu Président National de l’UFC lors d’un congrès organisé par le parti dans un climat de résistance, alors que la gendarmerie nationale aux ordres du Président Faure Gnassingbé cherchait par la violence à empêcher la tenue du congrès. De l’autre côté, le 12 août 2010, un autre congrès fut organisé par le camp de Gilchrist Olympio sous bonne escorte policière et avec la présence des nouveaux alliés du RPT décidant l’exclusion de Jean-Pierre Fabre et ses collègues.
 
 
La lutte de leadership engagée au sein de l’Union des forces de Changement (UFC) à la suite de cette décision unilatérale de Gilchrist Olympio, exacerbée par l’ingérence du pouvoir togolais et les forces de l’ordre dans ce conflit interne, aboutit à la création de l’Alliance Nationale pour le Changement le 10 octobre 2010.
jpf_cap2015
 
 
lomévi (www.togoactualite.com)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.