Regard croisé des présidents des groupes parlementaires sur les réformes


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L’assemblée nationale a fait deuxième rentrée ordinaire. Même si dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée n’a fait aucune allusion aux réformes, il n’en demeure pas moins que le sujet n’était pas dans les esprits.
 
C’est ainsi que les présidents des groupes parlementaires se sont exprimés sur le sujets à la fin de l’ouverture de la séance.
 
Pour Me Isabelle Ameganvi du groupe ANC-ADDI, elle ne verrait pas mal que le gouvernement renvoie de nouveau le texte rejeté en juin dernier car selon elle dans les usages parlementaires un texte rejeté peut être de nouveau renvoyé.
 
« Le groupe ANC-ADDI, nous espérons et nous continuerons toujours par espérer que les réformes se feront avant les élections présidentielles de 2015 », déclare-t-elle. Pour l’élue de Kpélé, le problème de rétroactivité de la loi qui avait fait capoter le projet de modification constitutionnelle est un faux problème.
 
S’agissant de la sortie du président de la Cour constitutionnelle, pour Me Ameganvi, cette sortie n’engage que l’intéressé car dit-elle « j’estime que pour la paix dans ce pays, l’apaisement dans ce pays, avant l’élection 2015 il faut des réformes ». Elle justifie sa position par le soutien obtenu auprès de l’UE et des Eglises « ça veut dire que les réformes n’intéressent pas seulement le groupe ANC-ADDI, n’intéressent pas que le président de la Cour constitutionnelle pour qu »il prenne cette décision. Le problème des réformes intéressent tous les togolais et même les partenaires du Togo », conlut-elle.
 
Autre son de cloche au niveau de son homologue du groupe UNIR. Pour Christophe Tchao, aujourd’hui, « il est question d’avancer, on a mis en place la CENI et nous pensons que la CENI mette en place ces démembrements pour que nous puissions continuer ».
 
Sur la même lancée que le président de la Cour constitutionnelle, M. Tchao estime qu’il faut renvoyer les réformes dans le futur.
 
« Les réformes ça peut être discutées dans un an, dans cinq ans, dans dix ans, dans quinze ans, il n’y a rien de figé. Pour le moment on va avancer, ces questions pourront être abordées le moment venu », se plait-il à déclarer.
Auront-elles ou non lieu, ces réformes qui divisent la classe politique togolaise. L’avenir nous le dira.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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