La vie des togolaises et togolais n’a plus de sens pour les juges et les magistrats du Togo.
Il y a quelques mois de cela c’est-à-dire janvier 2015, le corps sans vie d’une jeune fille togolaise nommée Elise Akossiwa Djogbessi a été retrouvé dans un puisard, dans une maison appartenant à un Ibo (nigérian) à Bè-Kpota banlieue sud-est de Lomé.
Une situation et crime très émouvant qui avait fait grand bruit, l’émotion et ébullition dans la capitale et sur les réseaux sociaux. Quelques jours après, le criminelle a été appréhendé avec ses complices et déférés à la prison civile de Lomé.
Contre toute attente le Ibo en question répondant au nom de Christian, est libéré vendredi 27 novembre 2015 dans l’après-midi par le juge d’instruction du 3e cabinet, sous prétexte que ce dernier n’est pas le vrai criminelle et qu’il est innocent.
Selon une source judiciaire, le sieur Christian aurait déboursé une importante somme d’argents pour sa libération.
Au même moment, Kollah Tchosso , Lieutenant de l’armée togolaise est détenu à la prison civile de Lomé, accusé d’avoir involontairement tué sa femme et qui est dans sa 6e année sans jugement en détention, alors qu’il devrait être relaxé après trois années de privation de liberté. Il en est de même pour plusieurs détenus dans les prisons du Togo.
Ainsi va la justice togolaise.
source : La Nouvelle
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