Togo, Démocratie : La leçon de Macky Sall à Faure Essozimna Gnassingbé


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Un président africain qui réduit son mandat ? Vous ne rêvez pas, c’est bien une réalité. Cette belle leçon de démocratie, cet exemple édifiant, c’est le président sénégalais Macky Sall « Propre » qui l’administre à ses pairs du continent et particulièrement à un certain Faure Gnassingbé dont le seul souci est de rester au pouvoir et se ménager une présidence à vie.
 
Macky « Propre » avait promis lors de la campagne électorale en 2012 qu’il réduirait le mandat présidentiel au Sénégal de 7 à 5 ans. Il a décidé de joindre l’acte à la parole. Le bien élu sénégalais a réitéré sa volonté de respecter ses engagements et donne au peuple le dernier mot pour trancher au cours d’un référendum. Il n’est pas comme quelqu’un -suivez le regard- qui ne tient jamais ses promesses. Les Sénégalais seront donc appelés aux urnes en 2016 pour se prononcer sur la réduction ou non du mandat du président Macky Sall « Propre » de 7 à 5 ans. Si la modification est adoptée, la prochaine élection présidentielle aura lieu en 2017 au lieu de 2019.
 
« Tout de suite à l’entrée, quelqu’un m’a interpellé en me disant que je violerai la Constitution si je réduis mon mandat. Mais je veux respecter mes engagements et il faut aller vers la réduction des mandats », a dit le président sénégalais. Voilà les genres de dirigeants pragmatiques et exemplaires dont l’Afrique a besoin pour son émergence et non des satrapes qui n’ont pour seule préoccupation que de jouir du pouvoir forever et qui tirent le continent vers le bas.
 
«Il faut qu’on comprenne, en Afrique aussi, qu’on est capable de donner la leçon, et que le pouvoir ce n’est pas une fin en soi », a ajouté Macky « Propre ». Si seulement quelqu’un comme Faure Gnassingbé pouvait comprendre cela, lui qui clamait si fièrement que son père lui a conseillé de ne jamais laisser le pouvoir lui échapper, auquel cas il lui serait difficile de le retrouver. Et donc pour Faure Gnassingbé, le pouvoir est une fin en soi. Il a décidé de respecter à la lettre les conseils de son père pour s’éterniser au pouvoir et y mourir comme lui. Sauf que les temps ont changé et comme lui-même disait, « Eyadema, c’est Eyadema et Faure, c’est Faure ». Parviendra-t-il à son dessein perfide ? L’avenir nous le dira.
 
Source : [19/03/2015] Liberté N°1907
 

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