Togo, le groupe des 05, déçu de la classe politique sur la question des réformes.


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Le groupe des 5 auquel s’est ajouté depuis quelque temps la francophonie ne s’explique pas comment les acteurs politiques ne sont pas arrivés à un consensus sur la question des réformes.
 
Pendant que les réactions officielles du moins de la classe politique de l’opposition continuent de faire croire à l’opinion qu’elle obtiendra les réformes politiques avant les joutes électorales, les représentants des puissances occidentales accrédités au Togo semblent mettre cette question dans les tiroirs. Selon les discrétions, ces diplomates soutiennent être déçus de l’attitude non responsable de ceux qui disent combattre le régime. « Finalement ils crient réformes sans les vouloir » affirme l’un d’eux, « en tout cas ils ne font rien pour les obtenir », ajoute un autre.
 
C’était le même sentiment qui est ressorti de la dernière mission onusienne qui a rencontré les différents acteurs socio-politiques avant les élections.
 
Nicolas Berlanga Martinez, ambassadeur de l’union européenne au Togo vendredi dernier lors d’une cérémonie des universitaires togolais a soutenu que les leaders politiques ont perdu le sens du patriotisme tout en précisant que c’est son appréciation en tant représentant de l’UE au Togo. Avant de poursuivre, « Même mon pays d’origine, l’Espagne et d’autres pays d’Europe de l’Est ont éprouvé d’énormes difficultés avant d’assoir leur système de démocratie. Mais, arrivé à un certain moment, il y a eu quand même un petit consensus soit entre les politiques ou la majorité du peuple, qui a débouché sur la mise en place des institutions pour le bien du pays, voilà les deux raisons qui, selon moi, résument ou expliquent la situation sociopolitique togolaise ».
 
Quant à l’initiative d’une partie des organisations de la société civile de contraindre les partis politiques de l’opposition à boycotter les élections en l’absence des réformes, les diplomates suivent la situation de près et ne cachent pas leur agacement surtout que dans la dernière période certains responsables des organisations des droits de l’homme ont participé ont travaux du CAP 2015 qui affirme à ce jour, aller aux élections avec ou sans réformes. Le corps diplomatique ne comprend plus grand-chose et précise que seuls les togolais savent ce qu’ils veulent et à ce peuple le dernier mot.
 
Enfin si ces représentants trouvent pertinente la question de l’audit du fichier électoral, ils déplorent cependant qu’elle ne semble être un sujet capital pour tous les partis engagé dans le processus électoral.
 
Il faut rappeler que l’union européenne a eu à auditer le fichier du Sénégal, avant l’élection qui a conduit Makcy Sall au pouvoir grâce à la mobilisation du M23.
 
Par ailleurs, la RD Congo accepte que son fichier soit audité, seul le Togo de Faure Gnassingbé dit niet à quelque processus visant la transparence du scrutin. Organiser des élections frauduleuses dans la plus totale opacité est la spécialité du pouvoir togolais qui ne compte pas changer son habitude
 
source : Fabbi Kouassi
 

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