Togo : Piste criminelle ou diversion après le double braquage?


colyark


Seulement 48 heures après le meurtre d’Avépozo dans la banlieue sud-est de Lomé, un autre braquage a été perpétré au grand marché de Lomé en plein jour. Pour la police, il y aurait des éléments communs aux deux actes criminels qui porteraient à aboutir au même gang. Une version qui rend dubitatifs les proches du Consul du Liban, qui a trouvé la mort dans le premier acte.
 
De toute évidence, il faut être sacrément culotté pour, après avoir dans un braquage attenté à la vie d’un homme de l’importance d’Assad Chagoury, récidivé seulement quelques heures plus tard. Alors que le bon sens aurait voulu que l’on se cache et que le moins futé des voleurs aurait tout simplement disparu de la circulation, les braqueurs d’Avépozo auraient remis ça.
 
Et pas n’importe où, au grand-marché de Lomé à une heure de grande affluence. C’est en tout cas ce que laisse penser les premiers éléments rendus publics par le ministère de la Sécurité. Les étuis ramassés sur les lieux proviendraient des mêmes armes utilisées dans l’attaque du Consul du Liban quelques 48h plus tôt, rapporte la police.
 
Ce seraient donc les mêmes braqueurs d’Avépozo, qui ont attaqué l’Etablissement « Fontana » au Grand Marché d’Adawlato. Le bilan de ce second crie est d’un vigile abattu, un agent de police grièvement blessé et un butin de 5.500 000 Fcfac et un téléphone portable de marque Samsung, emportés. Un maigre butin au regard des risques encourus.
 
L’attaque a été perpétrée à 16 heures, à un moment de la journée où le marché battait son plein. Ce qui fait penser aux proches de l’homme d’affaires libanais qui soutiennent toujours la thèse d’un acte prémédité, que le deuxième braquage « n’est qu’un moyen pour brouiller les pistes ». Pour eux, Assad Chaogoury aurait été abattu en raison de l’installation de sa société « La Roche » à Lomé. Un centre commercial pour lequel il venait de Cotonou à l’inauguration.
 
Les enquêtes selon eux, devraient plutôt être orientées dans ce sens au lieu de vite faire le lien entre les deux braquages. « Loin de contester le travail du Ministère de la Sécurité, nous souhaiterions que toute la lumière soit faite sur ce nous continuer par prendre pour un assassinat bien planifié de notre PDG », a confié l’un d’eux sous anonymat.
 
L’homme d’affaires libanais a été abattu par un gang de quatre (04) personnes dans la nuit du 30 juillet, alors qu’il se rendait à Lomé pour y organiser l’inauguration de son nouveau centre commercial. Certains termes du communiqué rendu public par la police togolaise sur le drame, ont été contestés par des témoins.
 
koaci
 

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