La répression des manifestations organisées cette semaine par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, mais interdites par les autorités togolaises, vient d’enregistrer encore un mort à Sokodé (337 km au nord de Lomé).
Abdouraim Adam, conducteur de taxi moto, fait partie de ces nombreux jeunes qui ont bravé l’interdiction dans plusieurs localités du Togo, le mercredi 11 avril dernier, premier jour de ces manifestations.
Arrêté et bastonné, le jeune togolais, qui se trouve être le secrétaire d’une sous-section de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), a succombé à ses blessures du mercredi. Transporté selon les informations à l’hôpital Alédjo au Bénin, il a rendu l’âme ce samedi.
L’information a été confirmée à Global Actu par Eric Dupuy, le secrétaire national à la communication du parti politique endeuillé.
Du 19 août 2017, date du début de la crise sociopolitique qui secoue le Togo, jusqu’au 31 octobre de la même année, on enregistrait 14 personnes mortes, dont deux enfants et des militaires. Cette victime est la quinzième.
Cette crise politique à rebondissements divers n’est pas prête de finir quand on sait que le dialogue ouvert depuis le 19 février dernier, semble ne pas avancer. Ce qui a conduit la coalition des 14 partis politiques de l’opposition à programmer de nouvelles manifestations de rue pour faire pression sur le pouvoir de Faure Gnassingbé.
Global actu/http://globalactu.com/index.php/politique/item/1267-repression-des-manifestations-un-mort-enregistre-a-sokode