Aboudou Assouma déclare close la question des réformes politiques


Aboudou-Assouma


A la suite de Claude Améganvi du Parti des Travailleurs et de Fulbert Attisso de l’Appel des patriotes qui jugent l’appel des églises catholiques, presbytériennes et méthodistes pour les réformes politiques « tardif », le président de la Cour constitutionnelle, Aboudou Assouma, dans une interview acordée dimanche au site d’information officiel republicoftogo.com, répond aux églises.
 
« La page des réformes est tournée depuis le 30 juin à la suite du rejet par l’Assemblée nationale du projet de loi des réformes », soutient-il.
 
Pour soutenir cette position, le premier responsable de la Haute cour qui décide de la validité ou non des élections présidentielles et législatives au Togo fait savoir que « les députés ont décidé en toute souveraineté et tous les citoyens doivent se plier à ce choix opéré par les élus du peuple ».
 
Selon lui, même l’Accord Politique Global (APG) qui a préconisé ces réformes institutionnelles et constitutionnelles en 2006 est devenu « caduc » du fait de l’Assemblée nationale « pluraliste » dont le Togo s’est doté lors des législatives de juillet 2013.
 
Il conseille dès lors aux acteurs politiques de s’atteler « plutôt » à l’organisation apaisée de l’élection présidentielle de 2015.
 
Le mercredi dernier, les instances dirigeantes de trois (3) congrégations chrétiennes du Togo ont affiché leur volonté de voir ces réformes faites avant le scrutin de 2015.
 
Elles sont suivies par l’Union Européenne (UE) qui a exigé ces réformes lors de la 15ème session du dialogue périodique qu’elle tient avec le Togo.
 
Telli K.
 

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