Il est impossible de refaire le Togo au moyen des chaînes et des schémas de son passé, passé lointain ou passé récent. Demain, ce sont les élections locales probables en 2019 ; après demain, les élections présidentielles certaines en 2020. C’est à ces deux défis incontournables qu’il faut travailler d’ores et déjà.
La question ne se pose même pas. Autant il était impératif de ne pas se présenter aux Législatives de 2018, autant il devient impérieux de s’engager dans les Locales de 2019 et dans les Présidentielles de 2020. La question ne doit même plus se poser.
Débarrassées des pesanteurs de la CEDEAO, rien ne paraît plus en mesure d’arrêter la progression des forces républicaines, adeptes du changement, vers la prise en mains concrète de leur destinée. Les élections locales, c’est le quadrillage du terrain dans chacune des régions du Togo, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Les élections locales, c’est la possession républicaine du territoire, préfecture par préfecture ; que nul n’enseignera plus aux femmes et aux hommes du Togo, sauf leur demander de s’y mettre dès aujourd’hui !
Nul doute que l’une des plus illustres consciences républicaines avait écrit, et ce n’est pas pour rien que ces lignes centenaires furent en réponse à L’âne :
« J’ai lu, cherché, creusé, jusqu’à m’estropier.
Ma pauvre intelligence est à peu près dissoute.
Ô qui que vous soyez qui passez sur la route,
Fouillez-moi, rossez-moi ; mais ne m’enseignez pas
Les Élections locales togolaises »
La question togolaise reste entière, tout comme la réponse qu’en donne le peuple togolais dans toute sa diversité : le Togo doit changer et ce pays a déjà changé, puisque nul ne retournera plus en arrière. Véritablement, c’est Nubuéké au Togo. Le défi est donc de rendre réel et effectif ce jour nouveau. Demain est à nos portes… Agissons ! Éduquons nos actions par la force de toutes nos expériences positives.
Pierre S. Adjété
POUR Le Togo
[1er février 2019]