Le concours littéraire « le livre contre les maux de la cité » organisé par l’association Ecrivains Humanistes du Bénin est à sa sixième édition cette année. Dans le cadre des préparatifs pour la phase finale qui va se dérouler en novembre prochain au Bénin, les 10 candidats présélectionnés au Togo ont suivi un atelier de formation, les 6 et 7 aout 2021 à Lomé. Ce, en vue de peaufiner leurs textes pour la phase du choix des trois candidats qui représenteront le Togo à ce concours.
Deux jours d’échanges et de débats. C’est ce qu’il a fallu aux organisateurs du concours littéraire « le livre contre les maux de la cité » pour préparer les candidats présélectionnés au Togo pour la phase finale. Au cours de ces deux jours, les organisateurs ont renforcé les capacités des candidats sur les caractéristiques d’une nouvelle. Le genre exigé par le concours. Ils ont eu à trouver des solutions aux nombreuses difficultés rencontrées par les candidats au cours de l’écriture des textes qu’ils auront à soumettre pour le concours.
« Lors de cet atelier de formation, nous avons discuté du genre littéraire « la nouvelle » avec les participants du concours et les échanges ont été assez intéressants dans la mesure où chacun a pu poser ses problèmes dans l’écriture de son texte et on a essayé de trouver un peu quelques petites solutions pour pouvoir faire avancer les choses jusqu’à l’ultime étape du concours », a indiqué Kutsonya Kalbesh, écrivain, coach des candidats à l’occasion de l’atelier de formation.
L’objectif de ce concours, selon les organisateurs, c’est d’orienter les écrivains en herbe qui ont juste besoin d’un mentor pour développer leur art. « Nous avons été victimes d’un fait qui était le manque d’orientation pour un jeune écrivain. Quelqu’un qui écrit un texte ne sait pas forcément vers qui s’orienter pour aller jusqu’à l’édition. Pour parfaire d’abord le texte jusqu’à l’édition. Nous nous sommes organisés en association pour aider d’autres personnes, pour améliorer leurs performances. C’est aussi une initiative qui a pour but surtout de révéler les talents latents en écriture. Des personnes qui écrivent, mais qui sont dans l’ombre alors qu’avec un coup de pouce, ils pourront devenir quand même l’un des meilleurs de leur génération », a souligné Camille A. Segnigbinde, président de l’Association des Écrivains Humanistes du Bénin.
L’édition 2021 du concours est placée sous le thème : « Lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes : regard des jeunes écrivains ouest-africains ». Comme chaque année, ce thème vient répondre également à l’un des objectifs de ce concours. « Cette initiative a une particularité. Elle se colle à l’actualité. Et comme le dit son nom, nous essayons d’utiliser le livre pour essayer de résoudre ces problèmes qui collent à l’actualité. Aujourd’hui, malgré tous les efforts consentis par les uns et les autres pour prévenir et diminuer un peu le mal de la violence faire aux femmes, force est de constater qu’il (ce mal, ndlr) sévit toujours dans nos sociétés. C’est pourquoi nous avons choisi ce thème pour y trouver des solutions », a précisé Camille A. Segnigbinde.
La sixième édition de ce concours regroupe 4 pays à savoir : le Bénin, le Togo, le Niger et la Côte d’Ivoire. 12 candidatures seront retenues à la fin des ateliers de formation à raison de trois par pays. Le meilleur de l’ensemble repart avec une bourse d’édition d’un recueil individuel plus un bon de communication autour de l’œuvre qui sera éditée à partir de la bourse d’édition dont il aura bénéficié.
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