Le Nouvel engagement togolais (NET, opposition) ne voit pas la nécessité de l’ouverture de discussions préliminaires et préalables sur la question de la décentralisation et des élections locales comme l’exigent certains partis politiques comme le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015).
Pour ce parti, la consultation que le gouvernement avait entreprise par l’entremise du comité technique où figuraient des représentants de partis majoritaires de l’opposition est suffisante, et le reste peut se dérouler à l’Assemblée nationale dont la commission des lois peut élargir les consultations et le débat aux partis extraparlementaires, à la société civile et à toutes les forces vives e la nation.
C’est ce que le président national de ce parti politique, Gerry Komandéga Taama a déclaré à la presse nationale et internationale ce jeudi en conférence de presse à Lomé, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
« Chaque fois que nous parlons de consensus, il finit par subir la sanction de l’Assemblée nationale. En témoigne le projet de loi que le gouvernement a déposé devant cette institution à l’orée de l’élection présidentielle dernière afin que des réformes politiques soient faites. On ne peut pas chercher un consensus éternellement, au risque d’enliser complètement le débat », a indiqué le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 25 avril 2015.
Pour sa part, le NET souhaite que le modèle de décentralisation qui doit être mis en œuvre au Togo lors de ces premières élections locales depuis celles de 1987, prenne en compte deux niveaux, la préfecture et la commune.
« D’abord au niveau de toutes les préfectures pour faire une expérimentation complète des collectivités décentralisées, ensuite au niveau des communes, en limitant celles-ci aux agglomérations de 20 à 100. 000 habitants. La gestion municipale aura ainsi un meilleur sens avec un double continuum démographique et géographique », a précisé M. Taama pour qui la décentralisation doit aller de pair avec la déconcentration. C’est d’ailleurs la proposition qui sera envoyée dans les prochains jours à la commission des lois de l’Assemblée nationale et au ministère en charge de la décentralisation.
Le NET ne déplore qu’une seule chose : la nomination d’un chef de file de l’opposition et son entrée en service ne s’accompagnent pas d’une obligation de compte rendu, voire d’organisation de l’opposition par celui qui incarne ce titre, en la personne de Jean-Pierre Fabre, leader de l’Alliance nationale pour le changement (ANC).
Telli K.
source : afreepress
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