Dialogue /Réformes : Le CST inquiet pour la suite du dialogue, « face au mutisme » du parti au pouvoir lors des discussions


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Les responsables du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) ont exprimé jeudi leur inquiétude au regard de l’évolution du dialogue entamé depuis le 19 mai en vue des réformes constitutionnelles et institutionnelles, dénonçant le « mutisme » des représentants du parti au pouvoir lors des débats.

Ces derniers étaient face aux professionnels des médias lors d’une conférence de presse tenue au domicile d’un de leur membre à Lomé.

« Si vous avez bien écouté le communiqué lu mercredi à la fin des discussions, vous aurez pu penser que les choses évoluent. Je peux vous dire qu’à ce jour, il ne s’est rien passé dans cette salle, rien du tout », a affirmé Me Zeus Ajavon, Coordinateur du CST.

« Sur les neuf points abordés, les représentants de l’UNIR (Union pour la République) n’avaient pas de position. Ils ne font qu’écouter ce que les autres et quand on leur passe la parole, ils disent qu’ils n’ont rien à dire. On ne sait pas ce qu’ils pensent », s’est inquiété Me Ajavon.

Selon ce dernier, ce qui se passe au siège de Togo Télécom, n’est pas un dialogue, mais plutôt un « monologue ».

« UNIR n’a à ce jour livré sa position sur aucun des points abordés. Ne soyez pas étonné qu’il n’y ait aucun accord à la fin des discussions », a averti Le coordonnateur du CST.

« Les seuls acquis de ces jours de discussion consistent portent sur le financement des partis politique et le retrait de l’adverbe +exclusivement+dans l’article qui énonce que pour être président de la république, il faut être togolais de naissance. Il s’agit en fait de sujets qui avaient déjà été réglés depuis 2006 par l’APG », a ajouté Me Zeus Ajavon.

Neuf points sur les 12 inscrits au menu du dialogue sont déjà abordés dont le régime politique, la nomination et les prérogatives du premier ministre, les conditions d’éligibilité du PR, la durée et la limitation du mandat présidentiel, l’institution du sénat, la réforme de la cour constitutionnelle, le mode de scrutin de toutes les élections, l’amélioration du cadre électoral et les mesures d’apaisement du climat politique.

Les travaux reprendront vendredi, après une petite pause ce jeudi en raison de la fête de l’ascension. Tous les points doivent être vidés au plus tard le 31 mai, selon le chronogramme établi les premiers jours des discussions. FIN

En Photo : Des responsables du CST ce 29 Mai 2014 à Lomé

Sosthène HOUMEY-HAKEH (Stagiaire) / Rédaction

Savoir News

 

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