Echec de la proposition de loi : La CDPA grandement déçue


L’échec des discussions relatives à la proposition de loi de révision constitutionnelle à la commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée nationale vendredi dernier, suscite beaucoup de réactions ce lundi. A la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), parti de l’opposition togolaise allié de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), co-initiatrice de cette proposition de loi, on éprouve une « grande déception ».
 
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Dans une interview accordée au bihebdomadaire « Le Correcteur » dans son n° 712 de ce lundi, le Secrétaire général adjoint de ce parti membre du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), en charge de la formation et des stratégies politiques, Pascal Adoko a estimé que les arguments utilisés par les députés du parti au pouvoir, UNIR sont « totalement ridicules ».
 
« UNIR utilise le prétexte d’une absence de l’ANC à la réunion du Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) pour refuser l’examen de la proposition de loi. Tout se passe comme si le HCRRUN est au dessus du Parlement et que c’est lui qui détermine l’agenda de notre Assemblée nationale. Tout ceci constitue une preuve supplémentaire du refus obstiné de monsieur Gnassingbé d’accéder aux réformes conformément à l’engagement qu’il a pris en 2006 en signant l’Accord politique global (APG) », a-t-il indiqué.
 
Pour l’adjoint de Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, il s’agit d’ « une provocation de trop » de trop du parti au pouvoir qui, selon lui, est décidé à « s’amuser avec le destin du peuple togolais ».
 
A la question que fera l’opposition pour avoir les réformes politiques contenues dans la proposition de loi, M. Adoko dit compter sur le peuple togolais. « Les ressources d’un peuple sont inépuisables et je suis convaincu que celui du Togo trouvera le génie nécessaire pour mettre fin à ce régime », a-t-il clairement souhaité.
 
Intervenant ce lundi sur une radio de la place, Gerson Dobou, vice-président du Groupe parlementaire UNIR a fait savoir que le refus de l’ANC de prendre part à l’atelier organisé par le HCRRUN du 11 au 15 juillet dernier et surtout le fait pour ce parti de déposer devant la table de l’Assemblée nationale une proposition de loi à deux (2) jours de la fin de la session parlementaire, cache « quelque chose » qu’il n’a pas dévoilé.
 
Modeste K.
 
source : afreepress
 

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