© togoactualite – Une semaine après le gouvernement qui a lancé le processus d’élaboration de son rapport sur l’Examen périodique universel (EPU), c’est le tour cette semaine des organisations de la société de se pencher sur le sien. Il s’agit d’un rapport alternatif à celui du gouvernement. La rencontre de relecture de ce rapport est organisée par le Forum des organisations de défense des droits de l’enfant au Togo (FODDET) avec le soutient de Plan international Togo.
Il s’agit pour la société civile de faire le point des avancées et des insuffisances des engagements pris par l’Etat lors du dernier rapport EPU et amener ce dernier à la mise en œuvre de ces engagements.
« L’état togolais fait des efforts pour mettre en œuvre la plupart des recommandations cependant c’est un vaste chantier ce n’est pas évident que tout soit fait donc nous avons essayé de tracer ce qui a été fait et ce qui reste à faire et ce qui reste à faire n’est pas aussi négligeable », confié M. Ali François, représentant du Plan international à la rencontre.
Pour la société civile, il faut aller au-delà des recommandations du dernier rapport, c’est pourquoi elle veut plaider pour l’ouverture d’autres chantiers sur les droits de l’enfant.
« La situation du droit des enfants n’est pas rose dans notre pays mais elle n’est pas non plus noire. Nous avons connu pire les années passées. Il y a aujourd’hui un grand effort qui est fourni. A voir tout ce qui est fait nous sommes plus entré dans le processus de contribuer à ce que les choses continuent par s’améliorer. Il y a une avancée significative qui est là mais ce n’est pas une raison pour notre pays se dise que d’autre pays ne l’ont pas fait qu’est-ce que nous nous pouvons, on peut fait mieux que les grandes puissances », a déclaré M. Mack Chilé Adodo, le président du FODDET.
Que c’est en 2011 que le Togo a rendu public son dernier rapport périodique sur les droits de l’enfant.
lomévi (www.togoactualite.com)
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