Faure a humilié Robert Dussey à Washington


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Les chances pour le Prince du Togo de se faire un jour à nouveau inviter aux USA sont désormais maigres sinon quasi nulles. Et pour cause, son récent séjour à Washington a été plus que désastreux.
 
Que nos lecteurs se souviennent de l’article que nous avions récemment écrit faisant état de ce que le Président du Togo rasait les murs à Washington pendant que la plupart des autres Chefs d’Etat du continent s’activaient dans tous les sens pour rehausser leur image et celle de leur pays respectif.
 
Et selon les informations recueillies par notre rédaction auprès de diverses sources aux USA, plusieurs rendez-vous analogues étaient durement négociés pour le Prince du Togo. Faure Gnassingbé devrait avoir un entretien avec certains officiels américains, tout comme des hommes d’affaires et des médias.
 
Il s’agit notamment du responsable Afrique du conseil national de la sécurité, du sous-secrétaire du département d’Etat chargé des affaires politiques, du Président du National Democratic Institute (NDI), des opérateurs économiques de la chambre de commerce, des médias comme la voix de l’Amérique etc.
 
Mais hélas ! Tous ces rendez-vous ont été purement et simplement déclinés par Faure Gnassingbé qui a préféré de loin parler des animaux, des pachydermes et des espèces en voie de disparition.
 
Mais oui, au moment où il était question, au sommet USA-Afrique de sauver les peuples d’Afrique par des réformes politiques et institutionnelles, des réformes économiques, la bonne gouvernance, la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit, l’amélioration du climat des affaires dans les pays africains, le Président du Togo a fait le choix curieux de mettre toute son énergie dans des sujets superflus comme celui de sauver des espèces animales en voie de disparition.
 
Voilà pourquoi la seule rencontre de taille que Faure Gnassingbé a eu à ce sommet a été son audience avec la ministre chargée de l’environnement.
 
Mais à analyser de près les réalités politiques et économiques du Togo, cela ne devrait guère étonner tout observateur avisé. Qu’est-ce que le Chef de l’Etat du Togo pourrait par exemple dire à un Christophe Foumagnon, président du NDI dont la mission est d’œuvrer pour le respect des droits de l’homme, la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance ?
 
Tout le monde sait en effet, qu’à cause de son appétit vorace pour le pouvoir, le Prince a verrouillé tout l’appareil de l’Etat empêchant ainsi toute possibilité de réformes et d’ouverture du pays sur des valeurs démocratiques. Comment pouvait-il alors prendre le risque de rencontrer à Washington des hommes aussi avisés qui pourraient le contrarier avec des questions qui fâchent ?
 
Faure Gnassingbé a donc préféré se mettre à l’abri de toute situation contrariante qui pourrait le mettre en conflit avec sa propre conscience. Il préfère donc que les américains le traitent de lâche ou d’incapable plutôt que de s’exposer avec des discussions et des échanges embarrassants et contrariants.
 
Mais tout se serait limité à ces dribbles du Prince aux USA que l’on aurait fermé les yeux pour se dire qu’un Chef d’Etat à la dimension de Faure Gnassingbé n’est pas obligé d’honorer tous ces rendez-vous qui lui ont été négociés de dur labeur.
 
Il y a encore pire. Un vrai scandale !!!
 
En effet, alors que l’invitation pour le dîner offert par Barack Obama à la Maison Blanche était très claire et explicite que seuls le couple présidentiel et un ministre des affaires étrangères ou un ambassadeur de chaque pays étaient attendus, Faure Gnassingbé a trouvé le moyen alchimique de violer ce protocole pour n’amener à ce diner que Cina Lawson, sa ministre des télécommunications et de l’économie numérique.
 
A quel titre une telle dame pouvait-elle prendre part à un tel dîner en lieu et place d’un Robert Dussey ou de l’ambassadeur Katanga qui étaient tous présents à Washington ?
 
A titre d’épouse ? Elle devrait alors poser la photo avec son « mari » aux côtés de Obama et de son épouse Michelle. Mais le Prince a pris la pause tout seul, singulièrement inséré au milieu du couple présidentiel américain comme l’indique d’ailleurs la photo illustrative de l’article.
 
Qu’est-ce qui a alors fondé le choix de Faure Gnassingbé d’amener Cina Lawson à ce dîner à la Maison Blanche ? Où devrait-on dans ses conditions l’installer ? Au milieu des ministres des affaires étrangères, des épouses de présidents ou parmi les ambassadeurs ? Toute une épreuve pour le protocole d’Etat américain.
 
Il n’en fallait pas plus pour soulever le courroux à la fois du protocole d’Etat américain que celui du ministre Dussey et de l’ambassadeur tous laissés sur le carreau par leur patron. Mais que peuvent-ils dire ou faire à un Président de la République, leur patron qui les humilie tant aux yeux du monde ?
 
Qu’est-ce qu’un Robert Dussey a-t-il pu faire à Faure Gnassingbé pour qu’il l’humilie tant à Washington alors que ce dernier, depuis sa nomination au poste de ministre des affaires étrangères s’est déméné ici et là pour donner un visage humain au régime du Prince ?
 
Qu’a-t-il fait au juste pour que le Prince-héritier se sente tant offensé au point de le laisser aussi lâchement sur le carreau parmi ses collègues ministres des affaires étrangères de la quasi totalité des pays d’Afrique ?
 
Comme quoi, avec Faure Gnassingbé il faut bien apprendre à s’attendre à tout même aux actes les plus inimaginables qui blessent à la fois le bon sens et la raison.
 
togoinfos
 

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