Georges-William Kuessan: “Il faut un candidat unique de l’opposition en 2015″


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Alors que Patrick Lawson, le vice-président de l’ANC, parlait de négocations secretes entre la coalition Arc-en-ciel et le CST, à l’abri des médias, Georges-William Kuessan, Président de Santé du peuple, parti membre de la coalition Arc-en-ciel, sort du bois pour asséner ces quatre vérités sur la présidentielle 2015.

Pour ce médecin, à partir du moment où l’opposition n’a pas pu arracher le mode de scrutin à deux tours au dialogue pouvoir-opposition, la candidature unique doit s’imposer comme la seule alternative.

Il y a des qui ont parlé de l’unité d’action de l’opposition, de l’union de l’opposition sans penser réellement à une candidature unique de l’opposition. Nous n’avons pas pu obtenir les deux tours de scrutin, il faut nécessairement penser à une union véritable de l’opposition, aller au-delà de l’unité d’action de l’opposition, avoir un candidat unique de l’opposition, affirme-t-il lors de son passage sur Radio Kanal FM.

Cette sortie médiatique dit tout haut la ligne de démarcation entre la coalition Arc-en-ciel et le Collectif Sauvons le Togo, et les stratégies mises en place par les deux rassemblements de l’opposition en vue de la présidentielle 2015.

L’Arc-en-ciel dont est membre Santé du peuple, mise sur une candidature unique de l’opposition, alors que le Collectif Sauvons Le Togo, pense à une “unité d’action de l’opposition” ou plus prosaïquement d’une “plate-forme à minima” pour gouverner ensemble le pays.

On a d’un côté une coalition qui subodore les difficultés de la présidentielle et pense que dans le cas d’espèce, seule une candidature unique peut créer la différence. Et de l’autre, un CST, qui ne croit pas à la thèse de la candidature unique, croit probablement aux chances de son candidat virtuel Jean-Pierre Fabre, et pense déjà au partage du gâteau, avec son leitmotiv “de plate-forme minima entre les deux entités”

Par cette déclaration sur les médias, le président de Santé du peuple, essaie en réalité de mettre l’ANC face à ses responsabilités devant l’histoire, tout en prenant l’opinion à témoin.

 
Le Temps
 

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