Le Groupe de réflexion et d’action pour le dialogue, la démocratie et le développement (GRAD), appelle les autorités togolaises à revoir le fonctionnement et les missions de l’Office togolais des recettes (OTR) car, soutient-il, cet office est « contraire » à la Constitution togolaise.
L’organisation de la société civile togolaise en conférence de presse ce mardi à Lomé, demande sa restructuration pour l’adapter aux réalités fiscales du Togo.
« Il faut que les autorités se ressaisissent et mettent l’homme qu’il faut à la place qu’il fau », a fait remarquer Dan Afidégnon (photo), responsable de la Commission juridique au sein du GRAD.
Les responsables du Grad estiment par ailleurs que l’OTR devrait être « ôté » du paysage fiscal togolais. « Si cela ne tenait qu’à nous, l’OTR doit être ôté du paysage togolais. Mais ceux qui l’ont amené par contrebande doivent savoir s’il faut le bannir ou le réajuster avec des compétences», a soulevé le responsable du GRAD.
Il y a, selon le GRAD, un amalgame entre les organes et les personnes qui animent la vie de l’Office qui, ont-ils ajouté, est plutôt devenu une structure de recouvrement.
Le Grad déplore aussi que le Commissariat général de l’OTR soit assuré par un anglophone qui « ne parle ni ne comprend le français, la langue officielle du Togo », selon Dan Afidégnon. Ce qui, a-t-il insisté, viole la Constitution togolaise.
Le Grad organise prochainement une journée « libre opinion » afin de recueillir l’avis de la population sur le fonctionnement de l’OTR.
Fusion entre les directions générales de la douane et de l’impôt et les services connexes, l’OTR est créé en décembre 2012 et est dirigé par Henri Gaperi.
DBD
source : afreepress
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