La Banque mondiale va aider le Togo à réduire la vulnérabilité des femmes et des enfants face au paludisme et à la malnutrition


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Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un nouveau financement de 14 millions de dollars en faveur du Togo, afin d’aider le pays à assurer des services de santé et de nutrition vitaux à plus de 1,3 million de personnes, dont 60 % de femmes et de petites filles de moins de cinq ans, a appris l’Agence Savoir News.

Il s’agit d’une nouvelle subvention non remboursable de l’IDA, destinée au Projet d’amélioration des services de santé maternelle et infantile et de nutrition au Togo (PASMIN), souligne la Banque mondiale dans un communiqué transmis à l’Agence Savoir News.

Le PASMIN vise notamment à réduire le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans, qui se situe encore actuellement à 123 décès pour 1.000, et à lutter contre le fléau de la mortalité maternelle.

Le projet, qui sera mis en œuvre sur quatre ans et devrait permettre d’éviter 17.000 décès, ouvrira également la voie à un renforcement soutenu du suivi et de la gestion des services de santé publique essentiels.

« Je me félicite de ce que nous soyons en mesure de soutenir une action qui compte parmi les plus importantes au Togo, à savoir apporter des services de santé et de nutrition essentiels à ceux qui en sont privés et en ont grandement besoin », a déclaré Hervé Assah , représentant résident de la Banque mondiale au Togo.

« L’amélioration de la santé des femmes et des enfants doit absolument s’accélérer, afin de permettre la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. C’est aussi une condition nécessaire à la poursuite du développement national », a-t-il souligné.

Les interventions contre le paludisme menées dans le cadre du projet seront déployées dans l’ensemble du pays. Celles qui concernent les services de nutrition seront en revanche concentrées dans la région des Plateaux et la région Centrale, en raison de leurs forts taux de malnutrition chronique et de l’existence d’interventions similaires et déjà en place dans les régions des Savanes et de la Kara (nord du pays), précise le communiqué de la Banque.

Les femmes enceintes auront accès aux services de nutrition et de lutte contre le paludisme dans le cadre de leurs consultations prénatales. La prise en charge des jeunes enfants, dont l’état nutritionnel au cours des 1.000 premiers jours de vie s’est particulièrement aggravé, sera assurée par des agents de santé communautaires et formés à cet effet, ces soins intégrés permettront de protéger les enfants de pathologies qui sont induites à la fois par le paludisme et la malnutrition chronique et sont responsables de nombreux décès évitables.

« De nombreux pays d’Afrique ont connu une baisse rapide de la mortalité juvénile après avoir mis en place ce même type d’action axée sur les services de santé de base. Nous avons donc toutes les raisons de penser qu’il est possible de reproduire ce succès au niveau du Togo », a indiqué Chris Atim, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale.

Le projet qui vient d’être approuvé correspond pleinement aux deux objectifs fondamentaux que s’est fixés la Banque mondiale : mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée.

Rappelons que l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, qui accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, atténuent les inégalités et améliorent les conditions de vie des populations.

L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 81 pays les plus déshérités du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. FIN

Source : Banque mondiale.

 

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