Le CST dans la rue pour l’an 1 des incendies


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La marche silencieuse organisée par le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) pour commémorer le premier anniversaire des incendies des grands marchés du Togo n’a pas abouti sur le lieu des incendies-le grand marché de Lomé- comme le voulait le Collectif. L’accès au site a été interdit aux manifestants par le président de la délégation spéciale de la ville de Lomé. Les forces de l’ordre matraque au point ont bloqué les entrées du marché aux manifestants.

Pour éviter des affrontements, c’est dans le sable de la plage en face du marché que responsables du Collectif et militants se sont retrouvés. Dans une déclaration lue par Francis Pedro Amuzu, le Collectif a demandé la « libération immédiate et sans conditions de nos frères encore détenus dans les affaires d’incendies, la cessation des poursuites contre l’ensemble des inculpés, la levée pure et simple du contrôle judiciaire atypique et anticonstitutionnelle auxquels ils sont abstraits, l’indemnisation pleine, totale et entière des sinistrés, la publication du rapport d’enquête des français, l’ouverture d’une enquête internationale pour faire la lumière sur les commanditaires des incendies de Lomé et de Kara ».

Au cours de cette manifestation, le professeur Komi Wolou a été présenté comme le vice-Coordonateur du CST. Il a déclaré que l’incendie des marchés est un « événement dramatique, dramatique pour nos parents, dramatique pour le CST parce que vous avez vu ces accusations non fondées qui ont été portées sur le mouvement, un mouvement destiné à permettre l’évolution de notre pays et pour discréditer le mouvement on l’a accusé à tort ».

Revenant sur l’interdiction du lieu de chute aux manifestants, le prof. Wolou a estimé que le pouvoir veut les pousser à des affrontements pour que le sang soit versé mais « nous avons montré que nous sommes de vrais responsables ». Toutefois, il a relevé que cette interdiction est « intervenue moins de 24 h des manifestations alors que la loi exige que l’interdiction intervienne au moins 72 h avant la manifestation de sorte à permettre les recours ». « Une fois encore nous avons montré que nous restons dans la légalité quand bien même ceux qui étaient dans l’illégalité ont voulu nous pousser à l’erreur, à l’affrontement », a-t-il poursuivit.

Les responsables du CST ont également profité de tribune pour demander l’organisation des élections locales.

« Les élections locales auront lieu cette année qu’ils le veulent ou non. Nous devons contrôler les municipalités comme ça si nous voulons organiser nos manifestations nos élus ne peuvent pas nous interdire l’accès à ces lieux. Nous exigerons la tenue de ces élections cette année. Nous travaillons déjà pour l’organisation et pour remporter ces élections», a martelé Me Zeus Ajavon.

Faut-il le rappeler dans la nuit du 10 au 11 janvier des incendies s’étaient déclarés dans le grand marché de la ville de Kara alors que la directrice de l’EPAM rassurait l’opinion que les dispositions sont prises pour éviter la répétition de ce sinistre à Lomé cela n’a pas empêché que le grand marché de Lomé ne soit à son tour la proie de ces feux assassins.

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lomévi (www.togoactualite.com)
 

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