Selon Me célestin Agbogan, l’un de ses avocats, la défense est parvenue à démontrer à la chambre d’accusation de la Cour d’Appel que le motif de transfèrement d’Olivier Amah était « fallacieux ».
« Nous avons démontré avec preuve à l’appui que le motif de surpeuplement de la prison civile de Lomé qu’avance les juges pour envoyer Olivier Amah à Mango est fallacieux, car le jour même où Amah partait un de mes clients a été envoyé dans cette même prison de Lomé et depuis lors on peut compter 50 personnes qui y sont entrées à mon niveau », a affirmé l’avocat pour qui cette affaire n’avait pas lui d’être. « C’est un dossier simple, on n’a pas besoin des heures ni des jours avant de rendre de décision. Mais tout compte fait, il doit revenir comparaitre le vendredi 5 juillet 2013 même en ne sachant pas là où va se retrouver mon client », a-t-il fait savoir.
L’homme est accusé par la justice d’avoir appelé les forces armées togolaises au « soulèvement ».
Bernard A.
afreepress