L’ETAU : La servitude au clan Gnassingbé


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Permettez-moi de citer Thomas Jefferson.
 
« Quand les gens ont peur de leur gouvernement, il y a la tyrannie; Quand le gouvernement a peur du peuple, il y a la liberté. »
 
 « L’expérience a montré, que même sous les meilleures formes de gouvernement, ceux dont le pouvoir a été confié ont, en temps et en heure, et par des opérations lentes, été perverti dans la tyrannie. »
 
« L’arbre de la liberté doit être rafraichit de temps en temps à la fois par le sang des patriotes et des tyrans. »
 
Le clan Gnassingbé parle d’unité nationale et de la paix depuis 50 ans, c’est la paix de cimetière, dans chaque famille, il y a eu un mort, ou un handicapé. Ils avaient  et ils ont les armes et  leur slogan « se servir non, servir le peuple oui » quand nous avons ouverts nos yeux, des personnes sans héritages, sont devenus des riches personnages de nos deniers publics et des  propriétaires de nos terres.
 
Citoyens Togolais, notre liberté a été confisquée par le clan Gnassingbé avec le concours des mercenaires au col blanc pour piller nos richesses, sous la servitude de corruption endémique d’une partie de nos officiers, des corps habillés, de nos sœurs  courtisanes, des belles-de-nuit, des belles-de jouret leurs thuriféraires civils.
 
C’est un étau,  ce dispositif  politique et d’organisation mafieuse néfaste à notre pays  a été  mis en place pour nous maintenir dans la misère morale, financière, ethnique pour s’enrichir.
 
Nous voulons dire au peuple togolais de ne pas paniquer, mais manifester ses motions dans une force tranquille.
 
Agir comme un serpent, par le silence et rugir comme un lion pour la bataille finale, celle de notre liberté.
 
Ne perdez pas votre énergie et votre temps à vouloir raisonner  les taupes, les traitres qui vivent du prix de la corruption et de la traitrise comme Ganelon dans la chanson de Roland, comme Judas Iscariote vis-à-vis du Christ. Ils ont l’habitude trahirjusqu‘à leurs plusprochespour ne pas se trahireux-mêmes
 
Il faut continuer les manifestations, les campagnes de désobéissance, de boycott des commerces des familles des dirigeants de RPT-UNIR dans toutes les régions, la force du peuple est toujours supérieure à celle de l’autocrate et ses thuriféraires
 
Togolaises, Togolais, depuis cinquante ans, le clan n’a pas pu construire des hôpitaux et entretenir ceux que Sylvanus Olympio a construits pour soigner notre peuple en peu de temps avant son assassinat en 1963.
 
Circuler à travers tout le pays, le clan en cinquante ans n’a pas pu donner à la jeunesse togolaiseun lycée équivalent au lycée de Tokoin où les élèves devront dignement aller se former pour servir la nation.
 
Toutes les sociétés para publiques qui ont été créé pour dynamiser l’économie togolaise dans tous les secteurs ont été mises sous la paille, en liquidation judiciaire.
 
Les deniers publics servaient et servent d’argent de poche, des crimes économiques monstrueux pour
 
Une vie de pacha au détriment de la population.
 
Nos marchés ont été brulés, toujours dans l’esprit de nuire à nos mamans et à nous tous.
 
En cinquante ans de gabegie, de Gestion financière défectueuse ou malhonnête; de gaspillage
avez-vous vu un stade omnisport à Pya ? Oudans la Kozah pour la jeunesse cabié ? 
 
Une grande bibliothèque pour permettre aux togolais d’aller se documenter, sur les développements du monde, sur la mondialisation économique ? Non et non.
 
Pour eux vaut mieux l’obscurité et l’obscurantisme que la lumière.
 
Combien de voitures berlinesde luxe, de 4×4, de maisons aménagées avec les meubles d’Italie, de chine,  de toilette de grands couturiers,  pour les maîtresses.
 
Avez-vous vu quelque part au Togo une usine pour confection les tenues des corps habillés au Togo ?
 
Tout est acheté avec des retro commissions énormes à l’étranger, pour saigner la population.
 
En foulant le sol togolais, vous êtes rançonné depuis les frontières, on paie pour bonne arrivée et bon retour, au revoir aux corps habillés.
 
Le petit douanier ou policier vit dans une confortable maison, loin de son revenu annuel, sans aucune enquête, sans que les chefs hiérarchiques de ne diligentent une enquête.
 
Tout est dans une impunité totale pour un bien être personnel, un bien être égoïste, clanique,
 
Les officiels sont à la fois des fonctionnaires, des commerçants et des actionnaires dans les sociétés d’état, des grands groupes.
 
Il y a une permanence de conflits d’intérêts, un abus de biens sociaux.
 
JUSTICE :
 
Le philosophe Jean Rousseau disait :
 
Il n’y a donc point de liberté sans lois, ni où quelqu’un est au-dessus des lois : dans l’état même de nature l’homme n’est libre qu’à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux lois, mais il n’obéit qu’aux lois et c’est par la force des lois qu’il n’obéit pas aux hommes. Toutes les barrières qu’on donne dans les républiques au pouvoir des magistrats ne sont établies que pour garantir de leurs atteintes l’enceinte sacrée des lois : ils en sont les ministres non les arbitres, ils doivent les garder non les enfreindre.
 
La légalité doit être fondée sur la justice effective, le droit positif.
 
« Les barrières qu’on donne dans les Républiques au pouvoir des magistrats » désignent la séparation des pouvoirs théorisée dans L’esprit des Lois : séparation entre le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire.
 
Au Togo des Gnassingbé, nous assistons tous les jours à une pratique contraire du père Eyadema à son fils Faure.
 
Tout est confondu dans un seul personnage où les sanctions et les condamnations sont arbitraires, claniques, régionalistes et politiques.
 
Au Togo des Gnassingbé la justice existe uniquement par le nom de l’institution, tout est tronqué, écrasant sans états-d’ âme la vie des citoyens qui ne marchent pas sur le code et le cahier de charges de rpt-unir.
 
La justice est aux ordres.
 
Nous avons les mêmes personnes à la gendarmerie, à la police et leurs sœurs et frères à la justice.
 
Le professionnalisme laisse la place à l’arbitraire abyssale ethnicise.
 
C’est comme cela que les togolais vivent sous un phénomène psychologique du syndrome de Stockholm ou de lima selon les cas.
 
Tous les autocrates utilisent la justice pour faire peur, pour briser un homme, une femme qui luttent contre l’arbitraire.
 
Les leaderships de l’indépendance en Afrique, en Inde ont la plupart a été en prison sous les colons.
 
Sylvanus Olympio, Nelson Mandela, Jomokenyatta, Thomas Sankara, Jerry Rawlings ont été en prison.
 
Rosa Louise McCauley Parksa été en prison quand elle a dit ça suffit contre les loisségrégationnistes aux USA.
 
Les colons, les sud-africains de l’apartheid, donnaient les mêmes arguments que les officiels de RPT-UNIR aujourd’hui pour emprisonner, torturer, humilier les auteurs de la résistance, de la liberté, de la dignité, du droit humain.
 
Citoyens togolais, « Thomas Sankara, nous disait que l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort.
 
Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se faitdes illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir.
 
Seule la lutte libère. »
 
Nous avons en nous la force et la capacité de combattre le clan Gnassingbé et ses thuriféraires quand le peuple se mettra debout comme un seul homme.
 

Jacob ATA-AYI
 

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