Le lever du soleil pour la résistance togolaise


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Permettez-moi de citer Vladimir Jankélévitch.
 
« Oublier serait tué une seconde fois »

 
Citoyens togolais, le Gnassingbéisme est un système de souffrances et des misères accrues à l’endroit du peuple togolais, a beau se délecter dans les tortures, la maltraitance, la gabegie, il restera prisonnier du primitif, et n’aura jamais les plaisirs de l’éducation, en fonction des dispositions propres de l’humanisme, la noblesse d’âme, et le bien social.
 
Le Gnassingbéisme est synonyme de relations conflictuelles, la proximité des personnes sans capacités contractuelles (sans paroles), le rabaissement barbare, la violence, les frustrations.
 
Plus de Cinquante ans sont passés après l’assassinat odieux de Sylvanus Olympio, le père de la nation togolaise, que les togolais partisans de la Liberté, (Ablodé) prennent possession à nouveau de leur lutte de l’épanouissement, de progrès à l’intérieur du Togo comme dans la diaspora.
 
Les témoins et les acteurs des évènements de l’indépendance, de la victoire de 1958, les résistants disparaissent avec leurs souvenirs et laissent notre génération devant un avenir et une transmission de témoin comme à une course de relais de jeux olympique.
 
Nous devons tout à leur courage, à leur organisation, à leur stratégie de liberté, à leur savoir-faire, à leur désir de liberté, de destin et de dignité africaine.
 
Nous devons aujourd’hui mieux maîtriser notre lutte de résistance dans une mondialisation où les colons d’hier et les néocolonialistes sont plus que présents dans la prise de décision de notre avenir, de notre quotidien.
 
Nous devons mieux organiser avec une vigilance accrue, donner une place à des éléments fondateurs de la résistance, les entretenir, en faire une légende pour galvaniser les populations actuelles.
Nous devons ré enchanter les chansons de la résistance de nos grand parents, de la résistance, Ablodé jusqu’à la victoire.
 
Nous devons réorganiser par des réseaux et des connivences sociopolitiques la résistance et permettre à notre peuple et à la diaspora de penser par soi, de s’organiser par soi-même autour de thématiques communes pour un mouvement de pensée qui traduirait une aspiration, à une profonde rénovation commune, puissante et passionnée de la résistance Ablodé.
 
Nous devons former de petites équipes travaillant en militants chevronnés pour préserver la sécurité des membres qui ont adopté les thématiques Ablodé, localiser la cinquième colonne, la marginaliser, l’induire en erreur et la combattre.
 
Chaque cellule devrait s’opérer sur une autonomie pour former son mode de fonctionnement et sa stratégie pour réduire à néant le régime autocratique qui met à mal l’existence de tout un pays.
 
Formons des réseaux nationaux et internationaux de la résistance Ablodé socioprofessionnels et de la jeunesse.
 
Des journalistes, des commerçants, des fonctionnaires, des artistes, des sportifs, des militaires, des policiers, des gendarmes, des douaniers, de sécurités intérieures, des étudiants.
 
Libérerons nous de la dictature sanglante, nécessite un travail quotidien, une concentration sur cet objectif, une témérité et une organisation avec une équipe proactive, disciplinée et une foi dans la liberté.
 
Nous avons l’exemple des pays de l’Amérique latine, où les démocratiques ont lutté pour mettre fin à ces oies sauvages qui ont versé le sang partout, détruire la vie des familles et de la jeunesse dans l’opération Condor, qui consistait à une campagne d’assassinat des services secrets du Chili, de l’argentine, de la Bolivie, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay.
 
Seule la résistance a gagné et les auteurs, malgré leur âge avancé ont été jugés pour répondre de leurs crimes multiples.
 
Nous assistons aujourd’hui au Burkina Faso à la même rengaine de l’histoire.
 
Les auteurs du mal Burkinabè se trouvent en prison, des années après leur forfait, en exile ou en maquis.
 
Aucune dictature nulle part n’a perduré dans le temps, celle du Togo a trop duré parce que dans nos rangs, il y a une cinquième colonne décidée à faire échouer la volonté populaire, à retarder le Togo sur le continent africain pour sa cupidité vorace de nos deniers publics.
 
Citoyennes, citoyens, méditons à travers cette citation de Julien GEEN.
 
« Il y a une étrange satisfaction à toucher le fond du désespoir ; l’excès du malheur procure une espèce de sécurité, havre de grâce pour l’âme naufragée qui n’ose plus croire. »
 
 
Jacob ATA-AYI
jacob_atayi
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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