Quand nous levons nos voix sur la dangerosité de l’inaction, la résignation, le fatalisme, le laisser faire qui caractérise aujourd’hui nous TOGOLAIS.
Pour certains, avec un air de fierté, ils disent que cet état psychologique d’inaction est lié au fait que le TOGOLAIS à trop donné.
Sur tous les plans, nous avons analysé ce bout de phrase, mais nous n’avons rien compris.
Qu’est-ce qui peut amener, ceux qui se réclament militants pro-démocratie, à affirmer une telle phrase au moment où la dictature continue par sévir encore ?
Un opprimé peut dire qu’il a assez fait ?
Et il doit maintenant confier son sort à la loi de la probabilité naturelle, à dieux , Dieu ou un sauveur ?
Oui ils ont assez donné !
Et maintenant toute leur préoccupation c’est l’économie EGBETOYÉ N’DUNA, KPONON KPONON VIDÉ.
Devant l’alibi de #villepropre du clan Gnassingbé , nos frères et sœurs qui ont assez donné , vont pouvoir faire quoi maintenant ?
Ils doivent libérer les trottoirs, mais comme ils ont assez donné ; ils choisissent de jouer au cinéma de pardon sur les réseaux sociaux.
Ils sont nombreux, ceux qui vendent sur les trottoirs pour survivre.
Mais ils n’arrivent pas à utiliser leur force du nombre pour exiger une mesure concrète d’accompagnement.
Car nous leur avons dit qu’ils ont trop donné.
Ils ont tellement donné que , lorsqu’il s’agit de libérer les trottoirs, ils deviennent tétaniser. Et nous assistons au théâtre de pardon, de pleurs et de gémissement.
Quand délibérément, vous choisissez de dire à un peuple en lutte qu’il a trop donné pour sa libération, son indépendance.
Sachez que , quand ce peuple va se retrouver devant une situation injuste, arbitraire et une mesure impopulaire.
Il va se comporter comme un enfant.
C’est ce que nous constatons sur les réseaux sociaux avec l’opération #LiberezLesTrottoirs .
En pensant desservir la classe politique en la coupant de sa base de soutiens par des phrases subtiles d’instrumentalisation mentale.
Nous avons plutôt créé un terreau fertile pour l’adoption des mesures impopulaires sans craindre le risque de soulèvement populaire.
La fixation sur les partis politiques et leurs leaders pro-démocratie, nous amène plutôt à créer un terrain favorable aux actions du régime togolais.
Dans un environnement dictatorial, tout fait, sujet, se traite, en pensant toujours à la désorganisation du camp de l’oppresseur et à la remobilisation, réorganisation des rangs des militants pro-démocratie.
Le traitement fantasmatique des faits nourrit le terreau fertile à la prise et l’application des mesures impopulaires.
Nous sommes une génération de résultats positifs.
La victoire est la nôtre maintenant.
fovi katakou ( b-a-b-a, RAL)
Nature-Homme-Société