Licenciés pour faute de faillite, les employés de Nina réclament leurs droits


nina_licenciement


« Nous avons fait des prêts dans les banques, elles nous menacent chaque jour. Mais nos employés nous ont laissé sans nous payer comme cela se doit nos droits. Nos enfants vont reprendre les cours, comment allons-nous faire pour les prendre en charge ? Regardez nos visages ? Nous disons que nous travaillons il y a de cela 20 ans mais nos conditions n’ont guère évolué. Nos employés n’achètent même pas une lame dans le pays, ils importent tout et rapatrient les fonds », tels sont les cris de détresse proférés ce mercredi 15 juillet 2015 par les employés de l’ex société de fabrication de mèche Nina.
 
Le 30 Avril dernier, la société a été déclarée en faillite et les employés licenciés. Au lieu que ces derniers s’attendaient au paiement d’au moins trois ans d’indemnité comme mesure d’accompagnement, ils ont été surpris que l’employeur ne leur versé que trois et cinq mois d’indemnité de licenciement.
Ce matin, les employés ont exprimés leurs ras-le-bol devant le siège de l’ex société.
 
« Nous n’avons rien compris de la fermeture de la société. On a saisi la Société d’administration de la zone Franche (SAZOF) et l’inspection de travail, nous sommes là présentement pour saisir le tribunal de travail à la suite de ces multiples revendications qui n’ont abouti. Jusqu’à présent l’accord qu’eux-mêmes ont signé n’est pas respecté. Les mesures d’accompagnement sont insuffisantes, les cotisations de la caisse n’a été faites que de moitié », a déclaré M. Kpable Niban, délégué syndical.
 
Il a interpellé le chef de l’Etat et le premier ministre à prendre à bras le corps leur situation. « Le chef de l’Etat a dit lors de la campagne électorale qu’il va s’occuper du social et le Premier ministre aussi lors de la présentation de son programme de gouvernement l’a réitéré, nous comptons sur nos autorités », a encore indiqué M. Kpablé.
 
La société Nina est une société coréenne spécialisée dans la fabrication des mèches artificielles. Cette société tout comme la plupart de celle qui sont inscrite sur le registre de la zone franche respectent peu pas du tout les droits des travailleurs togolais qui faut d’emploi digne sont obligés de vivre dans des conditions difficile. Il y a quelques mois avant la fermeture de société, une employée a trouvé la mort dans l’enceinte de la société.
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.