L’UFC au bord d’un conflit ouvert

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© Afreepress (Lomé, le 21 oct. 2013) —Trois membres du bureau directeur de l’Union des Forces des Changement (UFC), notamment l’ancien député Nicodème Habia et le président des jeunes du parti Jean-Luc Homawoo ont fait l’objet d’une convocation par le président Gilchrist Olympio par lettre pour leur jugement au sein du parti, a appris l’Agence Afreepress.

Au cours de la réunion qui doit avoir lieu ce lundi 21 octobre et qui sera dirigée par le premier vice-président de cette formation politique en la personne du ministre Brim Bouraïma-Diabacté, les membres du bureau directeur doivent décider du sort à réserver aux trois personnes convoquées pour leur opposition à l’entrée de l’UFC au gouvernement actuel.

Pour quatre (4) autre membres du bureau dont le 3ème vice-président Djimon Oré et Nicodème Habia, il n’est pas question de répondre à une telle convocation qui « frise la provocation ».

Selon eux, « aucune disposition statutaire de l’UFC ne fait mention d’une telle initiative. Répondre à une telle lettre lundi est une provocation de la part de ceux qui sont préoccupés rien que par leurs intérêts personnels ».

Toute action véritablement responsable, ont-ils appuyé, « devait être orientée vers la résolution de la crise liée à la débâcle du parti aux dernières législatives et à l’entrée forcée de certains représentants du parti au gouvernement. Faire semblant de faire autre chose plongera le parti à coup sûr dans un conflit ouvert ».

Les 4 responsables se disent prêts à toute autre initiative de résolution du conflit après retrait pur et simple des membres de l’UFC au gouvernement actuel.

L’UFC, autrefois parti d’opposition radical contre le feu président de la République, le général Gnassingbé Eyadéma et contre Faure Gnassingbé à ses débuts au pouvoir, est entré en au gouvernement au nom de l’accord politique du 28 mai 2010 avec Faure Gnassingbé et son parti.

C’est ce qui a provoqué la scission du parti, donnant naissance à l’Alliance nationale pour le Changement de Jean-Pierre Fabre.

Aujourd’hui encore, après sa débâcle aux législatives du 25 juillet dernier, c’est un conflit qui secoue le parti au point de provoquer une autre scission.

Telli K.

 
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