« ÇA N’ARRIVERA PAS ! Il n’y a aucune raison à cela ! Juste une rumeur extérieure… Mais … si on fait partir Alain, JE PARS !!! », a écrit Claudy Siar, journaliste et animateur à Rfi sur sa page Facebook.
Il commente ainsi un article écrit par IWEBDC.COM évoquant le probable licenciement de Alain Foka, Journaliste de renommée internationale à Rfi et France 24.
A l’origine des faits
Selon les informations, Alain Foka aurait fait passer sur sa chaîne YouTube une interview réalisée en RD Congo avec l’Inspecteur général des Finances.
Cette émission, d’après la CGT France Médias, est loin de répondre aux « normes déontologiques imposées à tous ». La chaîne invoque un acte de “déloyauté” pour justifier le licenciement.
La CGT France Médias évoque également le fait que l’émission viole et remet en cause l’enquête Congo Hold-up à laquelle RFI et France 24 ont participé.
Dans cette contre interview diffusée sur la chaîne YouTube d’Alain Foka et qui semble « dénigrer » cette grande enquête, le journaliste salarié de RFI et France 24 a utilisé les logos de ces deux chaînes. La CGT qualifie cela de « détournement de la marque RFI et France 24.»
«Alain Foka, salarié de RFI, n’a pas cité sa radio comme membre de ce consortium de journalistes et d’ONG, il n’a pas rappelé les déclarations précédentes de l’inspecteur général des finances. Il a laissé cette enquête être dénigrée » poursuit la CGT France Médias. Avant de se demander : « Alain Foka est-il au-dessus de ses obligations légales ? A-t-il le droit d’utiliser les marques RFI et France 24 pour son propre compte sur sa chaîne YouTube et de salir l’image de nos confrères qui ont travaillé sur cette enquête pendant 9 mois ? ».
Il est donc demandé à M. Foka de retirer de sa chaîne youtube, l’interview qui utilise frauduleusement son image pour salir celle de RFI et que la direction se démarque publiquement de la vidéo litigieuse. « C’est non seulement notre crédibilité qui est en jeu, mais la crédibilité de tous les confrères journalistes et chercheurs (Médiapart, Bloomberg, BBC, Le Soir, …) qui nous permettent aujourd’hui de diffuser sur nos antennes une enquête d’une précision rare », conclu la CGT France Médias.
Affaire à suivre…
@togoactualite.com