En Aout 2020, le gouvernement togolais avait modifié la loi sur les manifestations dite « la loi Bodjona). Plusieurs partis politiques et des organisations de la société civile avaient dénoncé les restrictions apportées par la modification de cette loi sur les manifestations. Mais rien n’avait été fait. Interpellé ce mardi devant le comité des droits de l’Homme de l’ONU, le gouvernement annonce un déverrouillage de la « loi Bodjona ».
Devant le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies, Les experts ont rappelé au Togo ces engagements internationaux notamment le pacte international pour les droits civils et politiques, en soulignant que les modifications de la loi Bodjona violaient plusieurs dispositions pertinentes de ce pacte.
La délégation du gouvernement composée des ministres des droits de l’homme, Christian Trimua et de la communication, Akodah Ayewouadan, a indiqué que le Togo allait revoir le texte et y apporter des modifications.
Selon des participants aux travaux, les deux portes paroles du gouvernement ont annoncé qu’une « réflexion est en cours » dans le sens d’une prochaine modification de la loi.
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