Me Yawovi Agboyibo et Me Dodji Apévon sur les pas de Gilchrist Olympio et Jean-Pierre Fabre


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Les relations entre Me Paul Dodji Apévon et son mentor et prédécesseur à la tête du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Me Yawovi Agboyibo sont-elles comparables à celles qui lient depuis six (6) ans le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Pierre Fabre et le président de l’Union des forces de changement (UFC), Gilchrist Olympio ?
 
On peut répondre par l’affirmative à cette question sans se tromper. Et pour cause, le désormais ancien président et ancien militant du CAR, Me Apévon, intervenant ce mardi sur RFI, a lancé sans aucune autre forme de protocole que Me Agboyibo et lui sont inconciliables. « Je crois que là où nous sommes arrivés aujourd’hui, la réconciliation n’est plus possible ».
 
L’ancien Premier ministre Me Agboyibo, jusqu’en novembre 2015 où une crise secoua le CAR, étant considéré comme un exemple à suivre, est devenu presque un quidam pour Me Apévon. Celui-ci parle de son prédécesseur à la tête du CAR sans même l’appeler par son nom. « Celui qui a été le premier président du parti et que j’ai remplacé, après avoir fait un certain nombre d’années, veut revenir dans des conditions bizarres. Nous avons proposé d’aller au congrès pour régler le problème, il a refusé. Après, il retourne la situation contre moi pour dire que c’est plutôt moi qui refuse le congrès », a-t-il déclaré sur la même radio.
 
Pour continuer à « réfléchir aux problèmes de la nation », l’avocat de Vogan éjecté du CAR ne trouve pas mieux que de mettre en place une nouvelle formation politique. « Nous sommes en train de réfléchir. Ils ont mis en place un nouveau bureau sans nous, nous sommes obligés, forcés par les événements d’aller vers un parti. Ne soyez pas surpris si nous lançons demain un nouveau parti », a-t-il relevé.
 
Après l’UFC et l’ANC en 2010, c’est le CAR et le nouveau parti politique de Me Apévon et compagnie. Que salut pour l’opposition togolaise alors qu’en face, le parti au pouvoir reste imperturbable ? Cette nouvelle donne risque encore de compliquer la tâche à une opposition déjà mal en point. La preuve, c’est au Togo, au lieu de combattre l’adversaire d’en face, les opposants se déchirent entre eux.
 
Telli K.
 
source : afreepress
 

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