Les habitudes ont la vie dure. L’inénarrable Directeur du Centre International de Recherche et d’Etude de Langues-Village du Bénin (CIREL-VB) Martin Dossou Gbenouga incarne à lui seul cet adage à travers sa gestion autocratique et désinvolte.
Et c’est dans cette désinvolture qu’il a pollué la vie toute la journée du mercredi 04 septembre à tous ceux qui ont eu la malchance d’être au Village du Bénin ce jour-là. Quand bien même plusieurs délégations étaient présentes pour des raisons diverses, c’est ce jour-là que le Professeur Martin Gbenouga a choisi pour faire venir les véhicules de vidange pour vider les toilettes au Bloc Pédagogique de 9h à 16h pendant que le Village du Bénin grouillait de monde.
Il faut rappeler que le mercredi dernier, il y avait un colloque, des gens étaient sous l’appatam, les enseignants et étudiants étaient en classe. Il y avait également les stagiaires de Somanya, Amedzofe, Bagabaga, Kumasi et leurs accompagnateurs.
En plus de cela, il y avait des enseignants de FLE du Ghana qui était en formation. Ils étaient venus avec leurs dirigeants.
En ce moment aussi il y avait un forum inter-universitaire des jeunes Chercheurs. On peut dénombrer les membres de: Laboratoire DELLA de l’Université de Lagon au Ghana, l’observatoire Européen du Plurilinguisme (OEP)-Paris France, le Département des Sciences du Langage, de l’Université de Lomé-Togo, le Département d’Anglais de l’Université de Lomé- Togo, la FLASH de l’Université de Parakou-Bénin, l’ILA (Institut de Linguistique Appliquée) de l’Universté FHB-Cocodi- Côte d’Ivoire et le Département de Linguistique de l’Université de Niamey-Niger.
On peut alors facilement imaginer le monde qu’il avait dans l’enceinte qui a dû subir les odeurs nauséabondes des WC et toilettes de 9h à 16h au moment où les véhicules vidangeurs aspergeaient et embaumaient terriblement le coin.
En tant que premier responsable du Centre, le Directeur Gbenouga est au courant de toutes les activités. Pourquoi avoir choisi ce jour pour la vidange des toilettes ? Pourtant certains ont payé pour leurs activités.
Pourquoi tout ce bordel ? Les gens étaient dépassés et se demandaient pourquoi Gbenouga a poussé le bouchon à ce point. Pour une structure vieille de 51 ans, la gestion artisanale de Gbenouga continue de ternir son image. Et c’est bien triste que pour une petite portion de pouvoir, des gens se transforment en astre de la négation.
K.A.
Source : Le Correcteur