Le Parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam a tenu ce samedi à Lomé sa réunion hebdomadaire. Le parti politique instigateur du 19 août 2017 se dit prêt à reprendre les manifestations de rue si la CEDEAO n’arrive pas à arrêter le régime de Faure Gnassingbé dans sa course vers des élections, l’opposition s’en chargera.
Selon Ouro-Djikpa Tchatikpi, le conseiller du leader du PNP, ceux qui sont en face sont une minorité contre une population de plus de 7 millions d’habitants.
« Ce pourquoi nous nous sommes levés depuis le 19 août 2017, nous allons l’avoir, c’est-à-dire l’alternance, le changement démocratique, le développement économique et la prospérité pour tous », a-t-il promis aux nombreux militants du PNP qui ont fait le déplacement de la réunion.
Pour l’heure, a-t-il informé, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition a déjà saisi les facilitateurs de la crise sociopolitique togolaise, notamment les présidents ghanéen, Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé de ce que le pouvoir de Lomé, quelques heures après avoir accepté que le dernier représentant de la coalition des 14 intègre la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a pris un décret de convocation du corps électoral.
Il en est de même pour le comité de suivi, tous les chefs d’Etat de la CEDEAO, toutes les chancelleries qui sont accréditées au Togo et toute la communauté internationale.
Avant le PNP, c’est la coordinatrice de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, Brigitte Adjamagbo Johnson qui avait affirmé presque la même chose. Selon elle, les prochaines n’auront pas lieu sans les partis de la coalition.
Lundi prochain, la coalition des 14 va donner une conférence de presse pour surtout faire des annonces dans la droite ligne du communiqué qu’elle a sorti ce samedi pour appeler les Togolais de l’intérieur comme de l’extérieur à la mobilisation contre le pouvoir de Faure Gnassingbé.
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