Me Yawovi Agboyibo, Président national du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) est revenu mercredi 13 novembre 2019 sur les grandes lignes de la rencontre de son parti avec la mission conjointe de la CEDEAO et de l’ONU en séjour au Togo. Face aux représentants de la CEDEAO et de l’ONU, l’ancien Premier ministre dit avoir présenté l’ensemble des exigences auxquelles les togolais aspirent pour un processus électoral apaisé en 2020.
« Nous n’avons pas manqué de rappeler à ceux qui sont devant nous, qu’ils sont des habitués de la situation dramatique qui prévaut au Togo depuis des décennies. M. Mohamed Ibn Chambas sait que ce qui se passe au Togo est d’une gravité exceptionnelle. Je ne sais pas si dans un autre Etat du continent il y en a de pareil. D’élection en élection, nous continuions à nous battre pour qu’il y ait un changement de système. Nous l’avons dit à nos interlocuteurs que pour cette élection, tout est mis en place pour que la volonté exprimée par les populations ne soit pas reflétée », a-t-il laissé entendre au micro de radio Victoire Fm.
Pour le Président du CAR, parmi les urgences qu’il faut satisfaire avant l’élection présidentielle en 2020, figure la réalisation des réformes électorales et institutionnelles. Des mesures qui selon lui, doivent garantir la transparence et l’équité de l’élection.
« Sans un accord politique entre l’opposition et le pourvoir, il est difficile de recomposer la Cour Constitutionnelle. Nous avons rappelé à la CEDEAO et à l’ONU que la recomposition s’impose avant la présidentielle », a-t-il insisté.
Pour rappel, la délégation conjointe de la CEDEAO et de l’ONU a échangé avec l’ensemble des acteurs politiques et les institutions de la République dans le cadre d’une mission qu’elle mène au Togo en vue de recueillir les préoccupations des acteurs politiques du pays dans le but de garantir une élection apaisée au Togo.
Raphaël A.
source : afreepress