L’atelier de réflexion et d’échange du HCRRUN (Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité nationale) sur les réformes politiques et institutionnelles ont laissé tomber les rideaux le vendredi 15 dernier à Lomé. L’Union Européenne présente à ces discussions entre togolais, grâce au Chef de sa délégation à Lomé, Nicolas Berlanga-Martinez, tout en saluant l’esprit qui a dirigé les travaux, est visiblement déterminée à poursuivre son rôle de médiation entre les acteurs politiques et de la société civile togolaise.
Quelques jours après cet atelier qui s’inscrit dans la dynamique togolaise vers les réformes, le Chef de la Délégation de l’UE au Togo, table sur la concertation et la confiance mutuelle pour faire avancer ce processus mis en chantier.
Pour celui-ci, « le climat apaisé des discussions et la qualité des panélistes sont à souligner… ». Aussi, « l’Union européenne a toujours été un médiateur en faveur du dialogue », a-t-il précisé. Il a cité pour appuyer ses propos, « les 22 engagements, notre contribution aux travaux de la CVJR (Comité vérité, justice et réconciliation), l’approfondissement de la démocratie et de la résolution pacifique des conflits ».
Pour ce nouveau processus dans lequel certains acteurs se sont mis en marge, à l’instar de l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement) de Jean-Pierre Fabre et la CDPA (Convergence Démocratique des Peuples Africains) de Brigitte Adjamagbo-Johnson, les suggestions de l’UE n’en manquent pas. L’on dit avoir suggéré « au Haut Commissariat la nécessité de répondre à une démographie, à une jeunesse qui souhaite s’intégrer dans la vie publique. Il faut éviter les risques de marginalisation », car d’après toujours cette Union, « la multiplication des initiatives de dialogue sans résultats tangibles contribue aussi au sentiment de frustration et à la résignation qui engendre l’immobilisme de la société ». Toutefois, l’on reste persuadé que « la concertation et la confiance mutuelle qui se construisent sur la diversité d’opinions doivent prévaloir pour aboutir à un dialogue constructif ».
Tout est bien clair, l’UE est disposée « à collaborer pour que les conclusions de cet atelier arrivent à bon terme dans un délai raisonnable ». F.S
source : T228