Seule préoccupation de UNIR, Faure ne doit pas être exclu du jeu électoral


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Christophe Tchao, Président du Groupe Parlementaire UNIR


Les déclarations du Président togolais Faure Gnassingbé lors de sa conférence à Accra à l’occasion de la visite d’Etat qu’il effectue depuis lundi se trouvent au centre de tous les débats à Lomé depuis mercredi. Plusieurs partis d’opposition et des organisations de la société civile disent condamner la volonté du Chef de l’Etat de ne pas faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant l’élection présidentielle de 2015.
Que ce soit la CDPA, l’ANC, le CAR, CLE ou encore la Synergie des Organisations de Défense des Droits de l’homme (ODDH), la Concertation nationale de la Société civile (CNSC), etc., la position de Faure Gnassingbé selon laquelle la Constitution sera respectée dans tous les cas, est une preuve de la volonté délibérée de ne pas faire les réformes concernant la limitation du nombre de mandats présidentiels et un scrutin majoritaire à deux tours.
 
Au niveau de l’Union pour la République (UNIR), on dénonce une mauvaise interprétation des déclarations de Faure Gnassingbé qui n’a jamais refusé de faire les réformes mais a toujours prononcé le consensus autour de la question.
 
Ainsi, le président du Groupe parlementaire UNIR, Christophe Tchao intervenant sur les antennes de Kanal FM l’aboutissement des réformes demandées par l’opposition doit être le fruit du consensus autour de la question de limitation de mandat et de sa rétroactivité prononcée par l’opposition.
 
« Nos préoccupations à UNIR sont telles que la limitation de mandat ne peut pas rétroagir. Nous l’avions fait comprendre à nos collègues de l’opposition en juin dernier mais ils ont campé sur leur position et le projet de loi a été rejeté. S’ils acceptent apporter des amendements à la loi pour que cette question soit clarifiée, la proposition de loi pourrait aboutir dans un esprit de consensus », a déclaré Christophe Padoumhèkou Tchao.
 
Pour l’ancien ministre de tourisme, si l’opposition campe sur sa position de rétroactivité de la loi comme en juin dernier, la loi aura des difficultés pour passer.
 
M. Tchao affirme que pour UNIR, il n’est pas question que Faure Gnassingbé soit exclu du jeu électoral. « Si l’opposition était sûre de sa popularité et croit que le chef de l’Etat n’est pas légitime, elle n’a qu’à accepter la candidature du Président Faure et il reviendra aux populations de le sanctionner dans les urnes », a-t-il fait comprendre.
 
togobreakingnews
 

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