L’élection des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et de six (6) membres de la Cour constitutionnelle ne s’est pas déroulée mercredi comme nous l’avions annoncé. Elle a de nouveau été reportée mais à une date ultérieure.
Réunis à l’Assemblée nationale mercredi, les députés togolais ne sont pas parvenus à un concensus sur la composition de la CENI, l’intistution qui organise et supervise les élections au Togo. La CENI devrait être renouvelée pour tenir compte de la nouvelle configuration politique du pays à la suite des élections législatives de 2013.
Et comme l’expliquait déjà mardi, Christophe Tchao, le Président du Groupe parlementaire UNIR, le report vise à donner plus de temps aux partis parlementaires pour faire suffisamment de concertations, afin de trouver un conciliabule sur la composition de la CENI.
L’opposition exige que les 5 places revenant à la majorité soient partagées entre le parti au pouvoir et son allié, l’UFC qui est au gouvernement. Mais Unir ne l’entend pas de cette oreille et veut donner une place à l’UFC sur le quota de l’opposition parlementaire.
Cette situation avait amené la Coalition Arc-en-ciel à ne pas envoyer les noms de ses représentants à l’Assemblée nationale jusqu’à récemment. Pendant ce temps, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et son allié l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) ont, chacun en ce qui le concerne, envoyé au Parlement cinq noms chacune au titre des 5 places de l’opposition parlementaire au sein de la CENI.
Selon les dispositions du Code électoral, la CENI est composée de dix-sept (17) membres, dont 5 de la majorité parlementaire, 5 de l’opposition parlementaire, 3 des partis extra-parlementaires, 3 de la société civile et un de l’administration publique
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