Dans le quartier Léo 2000, dans les environs de la pharmacie Les Orchidées, un individu qui n’a plus toutes ses facultés, sème la terreur depuis la semaine dernière. A l’origine de plusieurs menaces, agressions verbales et physiques, il a occasionné un mort la semaine dernière, provoquant l’ire de jeunes surexcités qui voulaient en découdre avec lui.
Il serait actuellement introuvable depuis qu’il a commis l’agression qui a débouché sur le décès d’un riverain du nom de Bernard. Bobby, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un jeune dont les actes manœuvres sordides remonteraient à très loin. Selon certains riverains, il serait sous l’effet des substances psychoactives depuis un moment.
Après avoir menacé certains habitants du quartier en leur demandant de libérer leur domicile, parce qu’ils auraient construit sur sa parcelle, Bobby a cette fois-ci franchi le rubicond la semaine dernière, jeudi plus précisément, où il a agressé d’honnêtes citoyens avec des objets contondants. Malheureusement, une personne a succombé à ses blessures. Ce qui a fait déchaîner les jeunes du quartier qui se sont attroupés le lendemain au domicile de Bobby dont la mère séjournerait en Allemagne. « La veille de l’agression, des gendarmes étaient venus l’amener. Après, il a été relâché tard dans la nuit. Il semble qu’il est revenu à la maison. Donc les jeunes se sont mobilisés pour incendier sa maison.
Les forces de sécurité sont arrivées pour exfiltrer de nouveau le détraqué mental qui, en réalité, ne devrait plus être laissé dans la société, à moins qu’on s’assure de sa bonne santé mentale », nous raconte un riverain. Même lors de la tentative d’exfiltration de Bobby par les forces de sécurité qui ne voudraient pas le livrer à la vindicte populaire, les jeunes ont poursuivi un fourgon de la police nationale, souhaitant vivement que le mis en cause leur soit livré. Depuis ce début de semaine, c’est l’accalmie. La famille de Bernard, choquée et abattue, continue de recevoir le soutien de proches et riverains. Dans le quartier actuellement, la peur s’est installée, chaque riverain craignant pour sa vie ou la suite des évènements. Le dossier serait actuellement entre les mains des forces de sécurité.
La Nouvelle TRIBUNE / jeudi 17 mars 2022