Togo, Comité d’Action pour la Roublardise : Agboyibo, Apévon et Kissi …faux jusqu’au chromosome. Le peuple n’oubliera pas !


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Le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) et ses deux présidents, Me Yawovi Agboyibo et Me Dodji Apévon seraient-ils une somme de contradictions ? Ou plutôt des faux ? Ils se sont passés pour les chantres des réformes constitutionnelles et institutionnelles et avaient même subordonné leur participation à une quelconque élection à la mise en œuvre de ces réformes.
 
Le bon sens aurait voulu que ce soient eux qui prennent les devants de la lutte pour les réformes. Hormis la proposition de loi co-initiée avec l’ADDI, les responsables du CAR, Agboyibo, Apévon et Kissi, se sont embourbés dans une aboulie, refusant de s’associer à toutes les actions pour exiger ces réformes. Ceux qui disent vouloir les réformes, qui clament à tout vent que les réformes sont leur priorité, se sont curieusement mis en retrait de toutes les initiatives, les manifestations organisées par les formations politiques ou encore par les organisations de défense des droits de l’homme pour réclamer ces réformes. Voilà un parti qui crie sur tous les toits vouloir les réformes, mais qui ne fait absolument rien pour les avoir. Extraordinaire non ?
 
Il semblerait que lorsque l’agitateur Jean Kissi était allé serrer la main à Faure Gnassingbé lors de la cérémonie de présentation des vœux, celui-ci lui aurait promis qu’il ferait les réformes. Évidemment les responsables du CAR avaient cru en la bonne foi du boulanger de Lomé. Naïfs qu’ils étaient, ils avaient mis les bras entre les jambes, attendant bonnement que les réformes tombent du ciel. Pour couronner le tout, ils se mettent à sillonner les radios pour couvrir d’opprobre leur ennemi public N°1, l’ANC, l’accusant de ne pas vouloir les réformes.
 
Rattrapés par leur naïveté déconcertante au sujet des réformes, les responsables du CAR ont sorti une nouvelle trouvaille : le boycott. Depuis quelque temps, c’est le refrain qu’ils ont sur les lèvres. Ils persistent et signent, ce scrutin n’a aucun sens sans les réformes. Pour cela, ils clament haut et « faure » qu’ils n’y participeront pas et appellent leurs militants à s’abstenir d’aller mettre le bulletin dans l’urne le jour J. Ce qui est incompréhensible au CAR, c’est qu’au même moment où Agboyibo, Apévon et Kissi appellent au boycott, ils participent à l’organisation de cette élection par l’entremise de leurs représentants qui sont maintenus à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) chargée d’organiser et de superviser l’élection ainsi que dans les Commissions électorales locales indépendantes (CELI).
 
Pendant qu’au CAR, on dénonce avec véhémence le « gaspillage des ressources publiques du pays », ses délégués émargent à la CENI. Sacré CAR !
 
Source : [11/03/2015] Liberté N°1901
 

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