Le samedi 22 mai 2021, des enseignants togolais venus de tous horizons ont prévu faire une réunion à Kégué. Seulement que ce samedi tout ne s’est pas bien passé comme prévu. Selon les informations, la réunion n’a même pas pu démarrer. Pour cause, ces enseiganats ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes.
« Les enseignants commençaient par arriver, on n’a pas commencé les choses quand les forces de l’ordre étaient arrivées pour disperser et tabasser. Après avoir tabassé certains collègues, ils les ont arrêtés. Ils ont pris les engins, ramassé les sacs et les petits colis puisqu’il y a des enseignants venus du nord. Ils ont arrêté plusieurs autres personnes qui ne sont pas enseignants. Ceci, après avoir tiré un coup de gaz lacrymogène », a narré un enseignant, qui dit avoir eu la chance d’aller satisfaire un besoin hors du lieu de la rencontre avant de revenir,à nos confrères de Globalactu.
Selon les enseignants concernés, il s’agit d’une réunion d’un quelconque syndicat. Il s’agit d’une réunion des enseignants qui se sont retrouvés pour discuter de leurs conditions de vie et de travail. « Nous ne réclamons ni le ciel, ni la terre. Si dans un pays on ne peut pas lutter pour de meilleures conditions de travail, nous ne sommes pas dans un pays mais en prison », a poursuivi cet enseignant avant d’ajouter «le choix d’une réunion physique a été faiteparce quesur WhatsApp, les enseignants ne se connaissent pas, et ils ont préféré se retrouver pour discuter de vive voix et savoir qui dit quoi ». .
Au cœur des discussions, lors de cette réunion, les enseignants devraient discuter de la situation liée au Covid-19. Les enseignants disent n’avoir reçu jusque-là aucune motivation financière allant dans ce sens. Il était également question de l’ancien problème lié au statut particulier de l’enseignant et celui des 2 milliards issus de l’accord de 2018, informe Globalactu
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