Plusieurs observateurs ont proposé qu’un moratoire de 6 mois soit donné aux commerçants qui occupent illégalement les abords des voies publiques. Ce ne sera malheureusement pas le cas. Lors d’une rencontre entre Payadowa Boukpessi, ministre en charge de l’administration territoriale, avec les maires du Grand Lomé, la date du 15 février est maintenue.
Etaient également présents à cette rencontre, le ministre en charge de la communication, Prof Akodah Ayewouadan et des travaux publics Mme Zouréhatou Kassah-Traoré, le préfet d’Agoè-Nyivé et la directrice générale de l’EPAM.
Les discussions ont porté sur le désengorgement des voies et au cours des discussions, le gouvernement a encouragé les maires à intensifier la sensibilisation à l’intention des occupants des voies sur la nécessité d’y quitter.
« Avant les années 90, le Togo était un modèle en ce qui concerne une utilisation rationnelle de l’espace public et c’est ce modèle togolais qui a inspiré les pays limitrophes, il n’y a pas de raison qu’ils parviennent et que nous, aujourd’hui nous soyons à la traîne » ont indiqué les autorités.
Le moratoire de 6 mois proposé par plusieurs observateurs ne sera donc pas adopté. Les autorités maintiennent la date du 15 février. Selon les informations, du 15 au 22 février, de lourdes amendes seront imposées aux contrevenants. Le déguerpissement proprement dit commencera à partir du 23 février où les bulldozers rentreront en activité.
Cette opération de désengorgement ne concerne que les routes goudronnées.
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