L’ancien ministre de la Communication, Djimon Oré, a été interpellé jeudi 29 avril 2021, à son domicile et gardé à vue au Service central de recherche et d’investigations criminels (SCRIC) de la gendarmerie. Ce, selon les informations, suite à une sortie médiatique à l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du Togo, célébré le 27 avril dernier.
Nathaniel Olympio, le président du Parti des Togolais, condamne cette interpellation et demande simplement sa remise en liberté ainsi que la libération de « tous les prisonniers politiques ». C’était dans un Tweet qu’il a publié.
Ancien ministre de la communication, Djimon Oré, président du parti FPD, est toujours en détention dans les locaux du SCRIC. Un prisonnier politique qui s’ajoute à la centaine recensée. Djimon Oré n’a pas sa place en prison. Libérez-le, et tous les prisonniers politiques », a-t-il posté.
Djimon Oré, il faut le rappeler, est accusé d’atteinte à l’honneur, de tentatives de troubles aggravés à l’ordre public et d’outrages envers les représentants de l’autorité publique.
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