Dans la nuit du 09 au 10 juillet 2022, un groupe de jeunes qui rentrait de la fête de l’Aïd sur des vélos a été pris pour cible par des tirs des forces défense et de sécurité qui avaient confondu la colonne d’enfants à vélos à une horde de terroristes qui opérait souvent à motos. Cette bavure militaire a malheureusement fait 7 morts parmi ces enfants et jeunes dont les âges sont compris entre 7 et 18 ans.
L’enquête diligentée par l’armée sous l’égide de son chef suprême Faure Gnassingbé est arrivée à la conclusion qu’elle avait reçu des informations concordantes sur l’imminence de l’attaque de certains villages dans la région par des groupes djihadistes prêts à traverser la frontière. Ce que des patrouilles et des surveillance par avion ont révélé. Et le drame est survenu.
Informée des résultats de l’enquête, une délégation du gouvernement conduite par Christian Trimua ministre en charge des droits de l’homme s’est rendue dans les villages du drame pour apporter assistance et présenter les condoléances de l’État aux familles.
Il faut noter tout de même cette prouesse. C’est la première fois qu’une enquête diligentée par l’armée a vite abouti sur des résultats transparents. La grande muette communique rarement sur ces faits d’armes. C’est à féliciter et à encourager surtout en ces moments où le pays est confronté à des attaques terroristes des groupes venant du pays voisin au Nord le Burkina, dont les dernières en date ont fait 8 soldats tués en juin dernier.
Rappelons que la région des savanes est mise en état d’urgence sécuritaire pour parer à toute éventualité. La vigilance doit donc être de mise et les populations des zones souvent attaquées doivent limiter leur sortie surtout à la nuit tombée.
Condoléances aux familles des victimes et prompt rétablissement aux blessés.
Anani Sossou